Littérature marocaine d'expression française Bientôt le salon du livre et de l'édition de Casablanca ouvrira ses portes aux passionnés des livres et de la lecture. Evénement culturel phare de l'année qui réunira les belles plumes et les écrits de toutes les écoles et tous styles confondus. En effet, les écrivains marocains d'expression française décaleront un retour en force de la littérature marocaine. Entre poésie, nouvelle et roman, des livres se sont sortis ou qui viennent d'être parus aux différentes maisons d'éditions marocaines et étrangères meubleront les étagères des stands. Ainsi, après la parution de roman «Nos plus beaux jours» de Moha Souag paru chez les Editions sirocco ayant remporté le prix Grand Atlas, «Le Job» du journaliste Réda Dalil paru aux Editions Le Fennec (Prix littéraire «La Mamounia» 2014), « Au café des faits divers » de la journaliste Bouthaïna Azami sorti cette année aux Editions la croisée des chemins il y a d'autres qui ont rejoint cette collection de livres. Par ailleurs, avoir publié le roman «Lyautey le Résident» chez les Editions Casa Express, le journaliste et historien Guillaume Jobin vient de publier, il y a quelques jours chez la même maison d'édition, un essai historique et politique intitulé «Mohamed V, Le Sultan». «Aussi enfonceur de mythes que dans son précédent ouvrage, le best-seller marocain de 2014, «Lyautey, le Résident», Guillaume Jobin, cette fois, s'attaque avec un regard nouveau sur le Maroc de la période suivante, celle de 1925-1945. C'est le deuxième tome de sa trilogie sur l'Histoire croisée entre le Maroc et la France. », lit on dans un communiqué de presse de la maison d'édition. En outre, Karim Boukhari souffle un vent de la poésie dans sa plume. Il vient d'enrichir le paysage poétique avec un nouveau recueil de poésie intitulé «Ode à mon ami intelligent» paru récemment aux Editions Casa Express. «C'est la traduction en poésie de l'univers sentimental et affectif de Karim Boukhari, un homme de port, né à Kénitra, élevé à Safi et réfugié "intellectuel" à Casablanca. C'est dans la droite lignée du film Casa Negra, une sorte d'ode à la cité du centre ville, à Mers Sultan, c'est à la fois intemporel et marqué par les années 1980», nous a déclaré l'écrivain co-fondateur de Casa Express Editions. L'ancien directeur de la rédaction de Tel Quel dévoile l'aspect poétique de sa verve dans ce deuxième recueil de poésie. Au fait en lisant les poèmes du poètes, ont trouve que ses vers sont accompagnés d'œuvres des artistes Chourouq Hriech et Mohamed El Baz... des textes poétisant les lectures de lecteur et laissant son imaginaire voyager dans l'esthétique de la peinture et l'ivresse de la poésie. Il est à noter que Karim est réalisateur d'un court-métrage intitulé «La perruque». «Quand Adam a décidé de vivre» est l'intitulé du roman de l'écrivain et enseignant à l'université Mohammed V à Rabat, Rachid Khaless. Un titre bien choix qui ouvre l'appétit de feuilleté ce roman. Une histoire bien faite avec un souffle romanesque fluide. «Adam Maâfouf, soldat naïf, déclaré officiellement mort, entreprend des démarches inouïes pour se faire reconnaitre de ses semblables. Vingt ans de quête, sous deux rois, pendant lesquels ce personnage se voit adoubé par les islamistes pour perpétrer un attentat dans la capitale. Pris entre l'ingratitude des hommes et l'amour d'une prostituée, Adam devra faire un choix. Quelle vie sera la sienne ? »,lit on dans la quatrième de couverture de ce roman paru il y a quelques jours aux Editions la croisée des chemins. Il y a des autres ouvrages qui sont sortis et disponibles dans les librairies et bien d'autres attendent leur tour pour sortir pour renforcer la scène littérature marocaine. Il y a de quoi lire alors. Des romans à lire sans modération et des plumes à déguster avec passion.