La députée Naima Bouchareb, membre du Groupe du progrès démocratique (GPD-PP) à la Chambre des représentants, a souligné que la proposition marocaine d'autonomie du Sahara bénéficie désormais du soutien croissant de la communauté internationale comme l'a confirmé le communiqué ayant sanctionné la rencontre au Sommet du 22 novembre 2013, à la Maison Blanche à Washington, entre SM le Roi Mohammed VI et le Président américain Barack Obama. Abordant la question du Sahara, le communiqué a notamment rappelé que les Etats-Unis ont «clairement indiqué que le plan d'autonomie présenté par le Maroc est sérieux, réaliste et crédible, et représente une approche potentielle qui pourrait satisfaire les aspirations de la population du Sahara à gérer ses propres affaires dans la paix et la dignité». La députée, qui intervenait mardi lors de la séance mensuelle des questions orales adressées au chef du gouvernement, a affirmé que les Marocains sont toujours disposés à consentir davantage de sacrifices pour le parachèvement de l'intégrité territoriale du Royaume, notant que la proposition de large autonomie a permis au Maroc de reprendre en main la gestion de ce problème qui n'a que trop duré. Cette proposition, a-t-elle ajouté, a ouvert la voie à la recherche d'une solution définitive et négociée à ce drame dont sont victimes les séquestrés de Tindouf. La mise en application de cette proposition aura le mérité de permettre aux habitants de la région de gérer de manière démocratique et dans le cadre de la souveraineté marocaine leurs propres affaires dans le but d'assurer le développement économique, social et culturel de la région. Selon la députée, la gestion du dossier du Sahara marocain est une affaire de tous, gouvernement, parlement et société civile, et le règlement définitif de cette affaire requiert en dernier ressort le renforcement du front intérieur, à travers la recherche des solutions appropriées aux revendications sociales et économiques des habitants et en particulier dans les provinces du Sud du Royaume. Pour ce faire, a-t-elle dit, il est nécessaire de poursuivre la consolidation de l'œuvre de développement en cours, d'œuvrer pour la préservation de la stabilité du pays, de renforcer l'édifice démocratique et institutionnel, d'élargir davantage le champ des libertés publiques et individuelles à travers le respect des droits de l'homme et de soutenir et mettre en application le modèle de développement proposé par le Conseil économique et social et de l'environnement pour les provinces du sud. La mise en œuvre d'une telle entreprise d'envergure dans les provinces du sud est à même de renforcer l'attractivité croissante du Maroc pour tous ses ressortissants égarés et de donner à l'appel du Maroc, «la patrie est clémente et miséricordieuse», son plein sens. La députée Naima Bouchareb, qui occupait la 5e position dans la liste nationale des femmes du PPS, lors des élections législatives du 25 novembre 2011, a été appelée à occuper le siège vacant de l'ex-députée du PPS Charafat Afailal, récemment nommée ministre délégué chargée de l'eau. La députée Bouchareb, qui milite depuis plusieurs années dans les rangs du PPS, est membre du CC du parti. Très active dans les domaines social et de défense des droits des femmes, elle faisait partie du cabinet de l'ancienne ministre Nouzha Skalli et récemment du cabinet du ministre de la Santé, El Houssaine Louardi.