La dynamique de développement régional enclenchée par l'initiative royale pour le développement de la région de l'Oriental, énoncée par SM le Roi Mohammed VI en mars 2003, a favorisé une relance économique et sociale de grande ampleur de cette région du Royaume ouverte sur la Méditerranée, l'Europe et le Maghreb. Plusieurs projets ont été réalisés ou en cours de réalisation dans la Région de l'Oriental touchant plusieurs secteurs d'activité notamment le tourisme, l'agriculture, l'agro-industrie, l'industrie, le commerce et investissements, l'exportation ; l'eau, l'électricité et l'environnement, l'électricité. Ces chantiers ont été orientés sur le développement local, l'amélioration des indicateurs de développement régional et sur l'ancrage de la Région en direction des marchés européens et arabo-maghrébins. Ainsi, le volume des investissements (publics et privés) mobilisés par les programmes de développement dans l'Oriental est de plus de 70 milliards DH s'élevant à 32% du PIB. L'investissement privé a atteint 39 milliards de dirhams grâce à l'engouement des investisseurs nationaux et étrangers. Les investissements publics durant les dernières années ont atteint 20 milliards de dirhams portant notamment sur le financement des infrastructures de l'autoroute Fès-Oujda, la Rocade Méditerranéenne qui va relier Tanger et Saïdia et la voie ferrée Taourirt-Nador qui va relier Nador à l'ensemble du réseau ferroviaire national. L'aménagement d'un pôle Méditerranée-Est attractif et son développement passe par une ouverture sur l'espace euro-méditérranéen et la création de pôles de développement et de compétitivité comme Oujda (pôle de compétences), Nador (pôle industrialo-maritime), Berkane (pôle agro-industriel) avec la station balnéaire de Méditerranéa-Saidia, Taourirt (pôle logistique), Bouarfa-Figuig (pôle minier, d'économie oasienne et d'écotourisme). L'Oriental (préfecture Oujda-Angad et les provinces de Berkane, Taourirt, Jrada, Figuig et Nador) compte donc parmi les régions à fort potentiel agro-industriel. Le tourisme au cœur des priorités «Mediterranéa Saïdia», première station du plan Azur (696 ha, pour un investissement de 12 milliards de dirhams) inaugurée par SM le Roi, offre des opportunités dans les activités d'accompagnement (restauration, animation, tourisme d'arrière-pays, transport…). et le projet «Mar Chica» à Nador qui a pour objectif la création d'un site maritimo-touristique sur la corniche de Nador qui comprendra la Lagune de Mar Chica sont parmi les différents projets de la côte méditerranéenne permettant de donner un nouvel essor à l'activité économique dans toute la région orientale qui connaît déjà un fort potentiel touristique. Nador en passe de devenir une destination touristique méditerranéenne A la faveur des grands chantiers structurants se chiffrant à des dizaines de milliards de dirhams, lancés par le Roi Mohammed VI, la province de Nador est en passe de devenir une plate-forme d'échanges commerciaux et une destination touristique méditerranéenne de premier plan. Nador West Med Le complexe portuaire, industriel, énergétique et commercial «Nador West Med», qui sera réalisé sur Hautes Instructions Royales, sur la baie de Betoya, est un projet qui fera de la province une véritable plate-forme nationale sur les plans commercial, énergétique et industriel et une infrastructure qui inscrit désormais le Maroc dans une logique de planification à long terme. La lagune de Marchica Le programme de développement et d'aménagement de la Marchica, la lagune des sept cités, entend faire de la province une destination touristique favorisant le développement d'un tourisme vert et responsable. Quelque 46 milliards de dirhams sont prévus pour la réalisation des tranches successives de ce programme ambitieux qui s'inscrit dans le cadre du développement du tourisme méditerranéen. Ces projets auront des retombées positives sur le marché de l'emploi à travers la création d'environ 80.000 emplois. Prévoyant la réalisation de sept cités touristiques sur une superficie de 2000 hectares, ce programme d'investissement est de nature à contribuer au développement économique et social de la région de l'Oriental, particulièrement le Grand Nador. Le Rif a portée du rail La région du Rif s'est également donnée un nouvel atout de taille, après la mise en service de la ligne Taourirt-Nador, qui constitue une véritable aubaine pour les secteurs productifs de la province mais aussi pour les habitants. Il s'agit aussi d'un projet porteur d'un point de vue économique: pas moins de 700.000 voyageurs attendus annuellement et 1,5 million de tonnes de marchandises devraient être acheminées par voie ferroviaire. Projet de voie express Taza-Al Hoceima, d'un coût total de près de 2,5 milliards DH Pas plus tard que mardi dernier, le Souverain a présidé, mardi à Ajdir (province d'Al Hoceima), la cérémonie de signature de la convention relative au projet de réalisation de la voie express Taza-Al Hoceima sur 148,5 kilomètres, d'un investissement global de près de 2,5 milliards de DH. Le projet atteste de la volonté royale de doter les différentes régions d'infrastructures de base adaptées et d'accélérer le désenclavement des zones rurales. La voie express Taza-Al Hoceima vise le décollage économique de la province et l'amélioration des conditions de circulation. Etat d'avancement du PNRR II destiné à désenclaver 93.000 habitants de la province. S'étalant sur la période 2011-2015, ce projet consiste essentiellement en le dédoublement de la route régionale No 505 et de la route nationale No 2, la reconstruction de 36 ponts et le dédoublement de 12 autres. Il contribuera fortement à l'optimisation des conditions de sécurité routière et de transport entre Taza et Al Hoceima, à la réduction du délai de voyage entre Fès et Al Hoceima et à la promotion socio-économique de la province grâce au développement du transport des marchandises. Ces différents projets permettront de désenclaver près de 93.000 habitants de la province d'Al Hoceima et de porter le taux d'accès de la population rurale au réseau routier à 76% en 2012, contre 38% en 2005.