1001 Feuilles Latifa Labsir est considérée parmi les excellentes écrivaines marocaines, et arabes d'aujourd'hui. Elle est d'ailleurs une narratrice qui maitrise tellement l'art de récit, comme une nouvelle Shéhérazade. Elle possède aussi un crayon critique avec lequel, elle a pu écrire tant des analyses à propos des écritures féminines arabes. Sans oublier bien sûr qu'elle a pu écrire, en parallèle de tout cela, plusieurs articles journalistiques à travers lesquels, elle a pu décrire des phénomènes socioculturels. Tels sont les occupations de l'écrivaine marocaine Latifa Labsir. Et dans toutes ces occupations majeures, Latifa Labsir reste la fascinante Shéhérazade. Shéhérazade qui essaie de regarder, de réfléchir, d'étudier, et d'analyser avec une grande profondeur la situation des femmes arabes dans tous leurs états matériaux, psychiques, intellectuels, et bien d'autres. Ainsi, dans son premier recueil de nouvelles intitulé par ce merveilleux, et fascinant titre «Une certaine envie», elle nous montre, en tant que lecteurs, un monde littéraire plain de femmes, et tellement peuplé par leurs problèmes, et leurs différentes situations, souvent critiquées dans la société. Car ce monde là, reflète avec beaucoup de sincérité, et beaucoup de franchise l'image de la femme arabe. Cette image de la femme pleine de souffrance, mais aussi, ce qui est d'ailleurs fort intéressent, pleine de volonté pour l'amélioration de la femme elle-même vers le bien. De cela, notre écrivaine marocaine Latifa Labsir ne s'arrête pas sur une image précise de la femme, et une seule, en la rendant comme une image clichée de la femme arabe en général. Mais elle essaie de monter presque toutes les images de la femme arabe. Celles qui sont négatives, et celles aussi qui sont positives. Ainsi elle a pu décrire ces images différentes de la femme arabe, dans son deuxième recueil de nouvelles, intitulé par ce magnifique titre : «Tresses». Elle a pu décrire l'image de la femme en tant que travailleuse, et en tant que chômeuse. En tant que mariée, et en tant que célibataire. En tant que lettrée, et en tant qu'ignorante .Ce qui donne à cet ouvrage narratif une grande importance dans le domaine littéraire bien sûr, mais encore dans le domaine social. Bien entendu, L'écrivaine marocaine Latifa Labsir, en écrivant ses nouvelles et ces récits qui traitent profondément la cause des femmes. Elle les écrit avec un style éblouissent, avec une fluidité remarquable, et avec une poétique narrative attirante .Ce qui les rend tellement adorables à lire. C'était bien le cas aussi avec son troisième recueil de nouvelles qui a pris comme titre «Etreindre». Même titre que le célèbre tableau du grand peintre Zdzistaw Beksinski. Dans ce recueil de nouvelles, notre écrivaine Latifa Labsir dépasse la cause de la femme, en tant qu'une femme simplement. Elle défend la femme ici et là, en tant qu'un être humain. Comme d'ailleurs elle défend l'homme aussi pour la même raison. Ainsi elle a essayé de faire l'éloge de l'amour, de l'amitié, de la différence, et de la tolérance dans un univers plein des lettres et des arts. Pour ses écrits critiques, et surtout pour ses études académiques, Latifa labsir, en tant qu'une chercheure universitaire bien connue, a pu étudier avec une grande profondeur, les écritures des femmes écrivaines arabes, et les analyser dans leurs manifestations romanesques, et surtout dans leurs récits autobiographiques. Ce qui est d'ailleurs le cas de son livre intitulé «Leurs Autobiographies, le genre ambigu», dans lequel, elle a étudié l'autobiographie féminine chez un nombre des femmes écrivaines arabes. En somme, l'écrivaine Latifa Labsir est un vrai visage culturel arabe qui mérite tant de respect, et tant de récompense.