Le taux de chômage en hausse de 0,5% à 9,4% Selon la dernière note du HCP consacrée à l'évolution du marché du travail au Maroc,l e nombre de chômeurs a augmenté de 50.000 et le taux de chômage a enregistré une hausse de 0,5 point en milieu urbain (passant de 13,5% à 14%) et de 0,1 point en milieu rural (s'inscrivant à 4,2% contre 4,1%), soit au final un taux de chômage au plan national de 9,4 % au lieu de 9,1 %0 un trimestre auparavant. Avec une hausse de 2,8 points (de 32,4% à 35,2%) ce sont les jeunes citadins de 15 à 24 ans qui ont connu la plus forte hausse du taux de chômage, note le HCP. En revanche, le taux de sous emploi a enregistré une baisse de 1,3 point passant de 10,3% à 9% au cours de la période, constate le HCP. Dans sa note d'information diffusée ce lundi matin, le HCP indique que 56.000 postes d'emploi ont été créés entre le troisième trimestre de l'année 2011 et la même période de 2012. Cette évolution résulte, explique-t-on, d'une création de 95.000 emplois rémunérés et d'une perte de 39.000 emplois non rémunérés. Les nouvelles créations d'emploi ont été drainés principalement les services (124.000 postes) et l'agriculture (19.000 postes) alors que l'industrie, y compris l'artisanat, a perdu 41.000 postes et les BTP 40.000 postes. Au niveau des services, ce sont les branches des «services personnels» (65.000 postes) et du «commerce de détail et réparation d'articles domestiques» (50.000 postes) qui ont principalement contribué à la création d'emplois. En revanche, le «transport terrestre» et les «services fournis principalement aux entreprises» sont les principales branches à enregistrer des pertes d'emplois au niveau de ce secteur avec respectivement 22.000 et 19.000 postes perdus. Les créations d'emploi ont été ainsi insuffisantes pour absorber l'accroissement de l'effectif des actifs au cours de cette période (106.000). En conséquence, le nombre de chômeurs a augmenté de 50.000 et le taux de chômage a enregistré une hausse de 0,5 point en milieu urbain (passant de 13,5% à 14%) et de 0,1 point en milieu rural (de 4,1% à 4,2%) passant ainsi à l'échelle nationale de 9,1% à 9,4%. Avec une hausse de 2,8 points (de 32,4% à 35,2%) ce sont les jeunes citadins de 15 à 24 ans qui ont connu la plus forte hausse du taux de chômage. Par ailleurs, le taux de sous emploi a enregistré une baisse de 1,3 point passant de 10,3% à 9% au cours de la période. Le volume global de l'emploi à 10.548.000 La population active âgée de 15 ans et plus a atteint au cours du troisième trimestre de l'année 2012, 11.647.000 personnes, soit une hausse de 0,9% par rapport au même trimestre de l'année 2011 (+1,6% en milieu urbain contre une quasi-stagnation en milieu rural (+0,2%)). Le taux d'activité a diminué de 0,4 point, passant de 49,1% au troisième trimestre de l'année 2011 à 48,7% au cours du même trimestre de l'année 2012. En matière d'emploi, 95.000 postes d'emplois rémunérés ont été créés au cours de la période, résultat d'une création de 40.000 postes en milieu urbain et 55.000 postes en milieu rural. En revanche, l'emploi non rémunéré a enregistré une baisse de 51.000 postes en zones rurales et une hausse de 12.000 postes en zones urbaines, soit, au total, 39.000 postes d'emploi perdus. Les pertes d'emplois non rémunérés ont été relevées principalement dans le secteur de l'"agriculture, forêt et pêche" (-27.000 postes). En conséquence, le volume global de l'emploi est passé, entre les deux périodes, de 10.492.000 à 10.548.000, soit une hausse de 56.000 postes d'emploi (52.000 postes en zones urbaines et 4.000 postes en zones rurales). Dans ces conditions, le taux d'emploi est passé de 44,6% à 44,1%. Il a diminué de 0,4 point, aussi bien en milieu urbain qu'en milieu rural, passant respectivement de 37,4% à 37% et de 55,4% à 55%. Des emplois ruraux pour l'essentiel Les nouveaux emplois ont été créés essentiellement dans les branches des «services personnels » (65.000 postes) et du « commerce de détail et réparation d'articles domestiques » (50.000 postes). Par contre, des pertes ont été dénombrées dans certaines branches de ce secteur notamment le «transport terrestre» avec 22.000 postes et les «services fournis principalement aux entreprises» avec 19.000 postes. l'"agriculture, forêt et pêche" avec 19.000 postes d'emploi (+ 0,5%). En revanche, le secteur de l'"industrie y compris l'artisanat" a perdu 41.000 postes d'emploi (-3,3%), les BTP, 40.000 postes d'emploi (soit une baisse de 3,9%) et les "activités mal désignées", 6.000 postes. En milieu urbain, les "services" ont créé 101.000 postes d'emploi (+3% du volume d'emploi du secteur) et l'"agriculture, forêt et pêche" 30.000 postes (+14,5%). A l'exception de ces secteurs. En milieu rural, les 4.000 nouveaux postes enregistrés sont le résultat, d'une part, d'une création de 23.000 postes dans les "services" (+ 3,4%) et de 7.000 postes dans l'"industrie y compris l'artisanat" (+3,1%) et, d'autre part, d'une perte d'emplois dans les BTP de 15.000 postes (-3,6%) et dans l'"agriculture, forêt et pêche" de 11.000 postes (-0,3%).