Le ministre de la santé, El Houssein El Ouardi, a affirmé, dimanche que les audiences publiques sur la santé, organisées par son département du 26 juin au 5 juillet, constituent la première étape dans le cadre des préparatifs du prochain grand colloque national sur la santé au Maroc. Ce grand colloque national, a-t-il dit, dans un entretien avec Al Bayane, devra adopter une charte nationale pour doter le secteur de la santé de la visibilité nécessaire et d'une vision claire sur une période de 15 et 20 ans, afin de mettre fin à toute improvisation dans un secteur vital pour le développement du pays. Et c'est dans le cadre des préparatifs de ce grand rendez-vous, a-t-ajouté, que sont organisées les actuelles audiences publiques, qui vont réunir les institutions, les organisations et les associations œuvrant dans le domaine de la santé, dans le but est de recueillir leurs attentes et propositions, devant contribuer à la construction d'une nouvelle politique sanitaire participative, répondant aux attentes des citoyens en termes d'accès aux soins à meilleures conditions garantissant le droit constitutionnel à la santé. Ces audiences publiques sont organisées dans le cadre du programme de consultation publique "Intidarate", qui lance tout un débat national sur la santé dans le pays à travers des programmes radiophoniques interactifs, le micro-trottoir, le Face-book et ce dans le but de recueillir les avis de l'ensemble des couches sociales sur le secteur. Une synthèse de tout ce qui a été publié sur le secteur entre mars 2011 et mars 2012 sera faite dans le but d'alimenter la plate forme des débats prévus dans le cadre du prochain grand colloque national, a-t-il dit, ajoutant que les organisations syndicales seront également associées à cette entreprise selon un timing de réunions au ministère. Pour le ministère, a-t-il dit, tous les intervenants, les professionnels, les organisations opérant dans le domaine seront associés à cette action dans le but d'enrichir le débat autour des axes retenus concernant en l'occurrence les politiques pharmaceutique et médicamenteuse, la problématique des Urgences, le financement de la santé au Maroc, la couverture médicale, la santé dans les zones rurales et les zones reculées, etc... En détail, il est donc nécessaire d'approfondir le débat sur tous les thèmes liés au droit à la santé concernant notamment l'accès universel aux soins (déterminants règlementaire, offre de soins, et socioéconomiques), la carte sanitaire en tant que garant à l'universalité de l'offre de soins et à la complémentarité entre secteurs, à l'assurance maladie pour garantir l'universalité d'accès aux soins, au rôle des partenariats dans la promotion du droit à la santé, au financement du système de santé, aux possibilités et limites du financement public, aux investissements et financements privés de la santé, aux financements via les systèmes de couverture médicale, à l'amélioration de l'accès via les financements participatifs, aux opportunités de renforcer le financement public de la santé et à la gouvernance et la gestion du secteur de la santé. Il faudra aussi débattre en profondeur et avec la participation des experts et professionnels du rôle du service public de santé et de l'Etat dans la régulation, l'organisation, la recherche, et les prestations du service public, du rôle de la régionalisation sectorielle et des outils de la développer, de la moralisation du secteur de la santé et de la responsabilisation du citoyen ainsi que de la politique de l'information en santé, comme outil de renforcement de la gouvernance, de la politique de sécurité sanitaire et des rôles des services publics de la veille sanitaire. Il est question aussi d'examiner les défis sociodémographiques et économiques de la sécurité sanitaire, le rôle des médias dans la diffusion de l'information sanitaire, la place des professions de santé, la production et le management des compétences, le fonctionnariat des professions de santé sans oublier la régulation-organisation des métiers de santé : rôles du public et du privé, la production des compétences et le développement des capacités des professionnels, la problématique de la pénurie et de l'inégalité de répartition géographique et le développement des métiers de santé. Seront également abordés au cours de ce débat les partenariats entre prestataires, les industries pharmaceutiques, la politique du médicament et les technologies biomédicales, l'autonomie et enjeux de concurrence de la production nationale des médicaments, l'innovation et le développement des capacités nationales de l'industrie pharmaceutique et le cas du médicament générique. Le colloque va réunir donc tous les partenaires, les professionnels, les représentants de la société civile, les organisations gouvernementales et non gouvernementales, les organisations des droits humains, les Oulemas, etc... ainsi que des experts de l'Organisation mondiale de la santé pour participer au débat et s'approprier en définitive la substance de la Charte nationale de la santé, dédiée à la promotion du secteur. Ces audiences publiques sont organisées dans le cadre du programme de consultation publique «Intidarate», qui lance tout un débat national sur la santé dans le pays à travers des programmes radiophoniques interactifs, le micro-trottoir, le Face-book et ce dans le but de recueillir les avis de l'ensemble des couches sociales sur le secteur. Une synthèse de tout ce qui a été publié sur le secteur entre mars 2011 et mars 2012 sera faite dans le but d'alimenter la plate forme des débats prévus dans le cadre du prochain grand colloque national, a-t-il dit, ajoutant que les organisations syndicales seront également associées à cette entreprise selon un timing de réunions au ministère. Pour le ministère, a-t-il dit, tous les intervenants, les professionnels, les organisations opérant dans le domaine seront associés à cette action dans le but d'enrichir le débat autour des axes retenus concernant en l'occurrence les politiques pharmaceutique et médicamenteuse, la problématique des Urgences, le financement de la santé au Maroc, la couverture médicale, la santé dans les zones rurales et les zones reculées, etc... En détail, il est donc nécessaire d'approfondir le débat sur tous les thèmes liés au droit à la santé concernant notamment l'accès universel aux soins (déterminants règlementaire, offre de soins, et socioéconomiques), la carte sanitaire en tant que garant à l'universalité de l'offre de soins et à la complémentarité entre secteurs, à l'assurance maladie pour garantir l'universalité d'accès aux soins, au rôle des partenariats dans la promotion du droit à la santé, au financement du système de santé, aux possibilités et limites du financement public, aux investissements et financements privés de la santé, aux financements via les systèmes de couverture médicale, à l'amélioration de l'accès via les financements participatifs, aux opportunités de renforcer le financement public de la santé et à la gouvernance et la gestion du secteur de la santé. Il faudra aussi débattre en profondeur et avec la participation des experts et professionnels du rôle du service public de santé et de l'Etat dans la régulation, l'organisation, la recherche, et les prestations du service public, du rôle de la régionalisation sectorielle et des outils de la développer, de la moralisation du secteur de la santé et de la responsabilisation du citoyen ainsi que de la politique de l'information en santé, comme outil de renforcement de la gouvernance, de la politique de sécurité sanitaire et des rôles des services publics de la veille sanitaire. Il est question aussi d'examiner les défis sociodémographiques et économiques de la sécurité sanitaire, le rôle des médias dans la diffusion de l'information sanitaire, la place des professions de santé, la production et le management des compétences, le fonctionnariat des professions de santé sans oublier la régulation-organisation des métiers de santé : rôles du public et du privé, la production des compétences et le développement des capacités des professionnels, la problématique de la pénurie et de l'inégalité de répartition géographique et le développement des métiers de santé. Seront également abordés au cours de ce débat les partenariats entre prestataires, les industries pharmaceutiques, la politique du médicament et les technologies biomédicales, l'autonomie et enjeux de concurrence de la production nationale des médicaments, l'innovation et le développement des capacités nationales de l'industrie pharmaceutique et le cas du médicament générique. Le colloque va réunir donc tous les partenaires, les professionnels, les représentants de la société civile, les organisations gouvernementales et non gouvernementales, les organisations des droits humains, les Oulemas, etc... ainsi que des experts de l'Organisation mondiale de la santé pour participer au débat et s'approprier en définitive la substance de la Charte nationale de la santé, dédiée à la promotion du secteur.