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14 Mai, Journée mondiale contre l'hypertension artérielle : Le Maroc est très concerné
Publié dans Albayane le 14 - 05 - 2012

Le 14 mai 2005 a été déclaré Journée mondiale de d'hypertension artérielle par la Ligue mondiale contre l'hypertension. Le but de la Journée mondiale de l'hypertension artérielle est de faire prendre conscience au public de l'importance de l'hypertension et la gravité de ses complications médicales, et de fournir toutes les informations sur sa prévention, sa détection et son traitement.
Le point avec le professeur Benghanem Mohamed Gharbi président de la Société marocaine d'hypertension artérielle.
A l'instar de la communauté internationale, le Maroc célèbre ce lundi 14 Mai 2012 la journée mondiale contre l'hypertension artérielle dont c'est la 32ème édition.
Le thème qui a été retenu cette année par les organisateurs est "Une vie saine, une pression artérielle saine".
Conscient de la gravité de cette affection, des complications qu'elle entraine quand elle n'est pas diagnostiquée à temps ou quand elle n'est pas bien traitée, le ministère de la Santé et la Société marocaine d'hypertension artérielle ont décidé de s'unir pour organiser à cette occasion des activités d'information et de sensibilisation ainsi qu'une campagne de dépistage de l'HTA du lundi 14 au vendredi 18 Mai au niveau des centres de santé.
C'est là une initiative très louable qui démontre, si besoin est tout l'intérêt qu'accordent le département de la santé et la Société marocaine d'hypertension artérielle à cette affection qui est qualifiée de tueur silencieux.
Cette campagne vise essentiellement les personnes âgées de plus de 40 ans, les diabétiques, les personnes obèses et les femmes enceintes, avec des séances de sensibilisation sur les causes, les complications, et les moyens de prévention et de contrôle de l'HTA, dont principalement l'adoption de comportements et de modes de vie sains.
En parallèle, des conférences scientifiques sur le référentiel médical de prise en charge de l'HTA, au profit des professionnels de la santé, sont également prévues au niveau des provinces et préfectures et des Centres Hospitaliers Universitaires.
Comprendre l'hypertension artérielle
C'est bien de parler de l'hypertension artérielle (HTA), des complications qu'elle cause, mais il me semble qu'auparavant, nous devons savoir ce que veut dire la tension artérielle ou plus exactement la pression artérielle.
La pression artérielle désigne la puissance avec laquelle le cœur envoie le sang dans tout notre organisme. Cette puissance est exprimée par deux chiffres, généralement sur le mode 12/7, par exemple. En fait, il s'agit respectivement, dans ce cas, d'une pression de 120 mm et de 70 mm de mercure. Le premier chiffre désigne la pression artérielle systolique, lorsque le cœur se contracte pour propulser le sang.
Le deuxième chiffre désigne la pression artérielle diastolique, lorsque le cœur est au repos.
La tension idéale de référence, c'est 12/7.
Il est clair que ces chiffres ne sont pas constants toute la journée, ils vont aussi varier d'un individu à l'autre, ils seront aussi fonction de l'âge, du sexe
Par exemple les enfants ont généralement une tension plus basse, les personnes de plus de 55 ans, légèrement plus haute.
Les hommes ont souvent une tension un peu plus élevée que les femmes. Mais on constate qu'elles les rattrapent généralement après la ménopause.
On parle d'hypertension (HTA) lorsque la pression artérielle est jugée trop élevée. Les médecins ont fixé 14/9 comme seuil au-delà duquel on est considéré hypertendu. Ce seuil a été fixé car on a remarqué après diverses études qu'à partir d'une telle pression artérielle, les ennuis commençaient, comme me l'ont si bien expliqué les spécialistes dans ce domaine.
Le problème que pose l'HTA, c'est son caractère insidieux, la plupart du temps, l'hypertension est au départ totalement asymptomatique. On ne n'en aperçoit qu'à la faveur d'un contrôle de tension chez son médecin ou lorsque c'est trop tard et qu'un accident cardiovasculaire survient.
Des causes multiples
Le plus souvent, aucune cause n'est trouvée lorsqu'apparaît une hypertension artérielle. Les médecins appellent cette maladie une hypertension artérielle “essentielle”.
Dans certaines situations, l'hypertension artérielle peut être la conséquence d'une maladie des reins, d'un hyperfonctionnement des glandes surrénales, ou d'une rigidité excessive des artères.
Avant de passer en revue les causes de l'HTA, il est important de souligner que celle-ci évolue souvent pendant de nombreuses années sans aucun symptôme. C'est comme je l'ai dit plus haut un tueur silencieux. L'HTA n'est pas une maladie, mais un état : on est hypertendu.
Elle est liée au manque de distension des parois artérielles qui va provoquer une augmentation des résistances périphériques responsable d'un excès de pression dans les artères.
Les spécialistes (cardiologues) soulignent que les causes de l'HTA sont tous les facteurs de risques qui sont aujourd'hui identifiés, connus et l'HTA peut apparaître dans les suites d'un dysfonctionnement rénal ou endocrinien, du fait d'un surpoids (notamment dans sa forme abdominale - bedaine - entre 40 et 60 ans), de la sédentarité, d'un manque de sommeil, de l'abus des boissons et aliments édulcorés au fructose. Le vieillissement artériel ….
Dans ce méli-mélo de causes et de conséquences, on distingue tout de même plusieurs facteurs de risques avérés.
Avant tout, l'aspect héréditaire est indéniable. Il y a effectivement des familles d'hypertendus.
L'origine ethnique joue également un rôle : les personnes noires sont plus concernées par l'hypertension que les personnes à peau blanche. Il semble que leur organisme élimine moins bien le sel, favorisant ainsi la rétention d'eau.
Le sel en excès est mauvais car, il provoque de la rétention d'eau, qui fait augmenter la pression artérielle. En outre, les reins, constatant que le sang contient trop de sel, vont vouloir l'épurer encore plus. Pour ce faire, ils ordonnent au cœur de lui fournir plus de sang : pour accroître le débit, il faut augmenter la pression artérielle…
Le surpoids, l'alimentation trop grasse et la sédentarité sont des facteurs aggravants car, ils favorisent l'apparition de cholestérol, lui-même générateur d'hypertension. Ces même facteurs favorisent également l'apparition du diabète de type 2, aggravant l'hypertension. Ces deux pathologies conjuguées peuvent être explosives.
Le tabac est également extrêmement néfaste pour l'ensemble du système cardiovasculaire. Il contribue lui aussi à l'apparition de l'athérosclérose et, d'une manière générale, au vieillissement prématuré des artères de vaisseaux sanguins.
Le stress est connu pour faire monter la pression.
L'Alcool et le café ont aussi une influence, en tant qu'excitants
Le vieillissement constitue également un facteur de risque. Avec l'âge, les artères deviennent moins souples, incitant ainsi le cœur à pomper plus fort pour faire parvenir le sang jusqu'aux organes. Les médecins ont longtemps considéré qu'il était donc normal d'avoir une tension un peu élevée en vieillissant.
Environ 10% des cas d'hypertension ont une cause bien déterminée.
Elle peut apparaître avec les maladies rénales, par exemple.
Plusieurs médicaments peuvent également être à son origine : anti-migraineux, anti-inflammatoires, pilule de réglisse, traitement à base de cortisone.
Les hormones produites par les glandes surrénales, si elles se dérèglent, peuvent faire augmenter la pression artérielle.
L'hypertension en chiffres
Un milliard de personnes souffrent d'hypertension dans le monde (40% dans les pays occidentaux et 60 % dans les pays en voie de développement). Mais dès 2025, à cause du vieillissement de la population et de l'évolution de mode de vie qui favorise l'obésité et la sédentarité nous compterons 1,5 milliards de malades.
Au niveau mondial, la prévalence de l'HTA est de 16,5 % dès 20 ans et plus en France, et de 20 % en Espagne. Aux Etats-Unis, elle est autour de 33 % pour la tranche d'âge entre 45 et 54 ans, de 48 % pour celle située entre 55 et 64 ans, et de 60 % pour les personnes âgées de 65 à 74 ans , selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le Maroc n'est pas épargné par ce phénomène. La prévalence de l'HTA est d'environ 30% dans la population adulte. On estime que six millions de Marocains sont hypertendues.
A partir de 45 à 50 ans, un adulte sur deux est hypertendu, et à partir de 65 ans, trois quart des adultes le sont.
L'HTA : un problème de santé publique ?
Quand on sait que la prévalence de cette affection est 30 % et que 6 millions de nos concitoyens sont directement concernés par l'hypertension artérielle, on devine que c'est un problème de santé publique car cette affection touche une grande partie de la population.
Par ailleurs quand on constate qu'à partir de l'âge de 55 - 60 ans, près de 50 % des sujets sont hypertendus et qu'à partir de 65 ans, trois quart des adultes le seront au Maroc , on devine aisément ce que sera la situation dans les prochaines années au moment où l'espérance de vie au Maroc augmente de plus en plus, ce qui en clair signifie que le nombre de patients âgés va de toute évidence, lui aussi, augmenter.
Cette maladie entraîne de nombreuses complications avec des conséquences importantes en termes d'espérance de vie. Elle multiplie, tout d'abord, par 2 ou 3, le danger d'avoir une maladie des coronaires avec risque d'infarctus du myocarde. Celui de faire un accident vasculaire cérébral est multiplié par 3 ou 4. Enfin, celui de développer une insuffisance cardiaque est multiplié par 6 l'insuffisance rénale n'est pas en reste.
Il n'est pas inutile de préciser que toutes ces complications ont un coût très élevé.
La très grande prévalence de l'HTA en fait une maladie de santé publique. Le très grand nombre de sujets hypertendus dans une population explique la fréquence des complications cardio-vasculaires. Ceci est responsable de problèmes humains, mais aussi d'un coût financier important, de plus en plus difficile à assurer aussi bien par les individus, les organismes d'assurance maladie ou les états.
Quand dépister l'hypertension artérielle ?
C'est une question importante surtout quand on sait que l'HTA peut être parfaitement silencieuse, qu'elle évolue a bas bruit, d'où la nécessité de la mesurer à l'occasion d'une consultation médicale, et systématiquement chez l'adulte au moins une fois par an, pour la dépister, même si le sujet est en bonne santé Pour un sujet qui sait qu'un membre de sa famille est touché par l'hypertension artérielle, le dépistage de l'hypertension artérielle est recommandé. Il faut faire mesurer la pression artérielle tous les 3 ans, entre 20 et 40 ans, puis chaque année après 40 ans.
Comme l'hypertension artérielle peut survenir chez tout individu, en particulier après 50 ans, le dépistage de l'hypertension artérielle est recommandé en effectuant une mesure de la pression artérielle tous les 2 ans, dès l'âge de 40 ans, mais aussi chaque année après 50 ans.
Connaître les bases du traitement
Dix pour cent des hypertensions ont une cause reconnue, souvent accessibles à un traitement, médical ou chirurgical, qui permet souvent de guérir l'hypertension définitivement. On les recherche chez les sujets jeunes, de moins de 40 ans et lorsqu'il existe des signes d'orientation. Chez les autres patients (90%), on ne trouve pas de cause, et la pathologie est dite essentielle et le traitement doit être mené à vie.
Il existe plusieurs familles de médicaments pouvant agir sur la tension artérielle par des mécanismes différents. Le médecin les utilise les uns après les autres, ou en association, jusqu'à ce qu'il obtienne la bonne association. Cette étape peut durer pendant plusieurs mois. Une fois le contrôle obtenu, le patient doit revoir périodiquement son médecin, tous les 4 à 6 mois, pour s'assurer de la bonne tolérance des médicaments. La prise de ces médicaments, en association avec des mesures hygiéno-diététiques, permet de contrôler l'HTA, et ainsi de prévenir le risque cardiaque de 25 à 30 % et le risque d'accident vasculaire cérébral de 40 à 60 %.
Et ne pas les oublier
Le professeur Benghanem Mohamed Gharbi, revient sur la question du traitement, il insiste sur ce point fondamental du traitement de l'HTA qui est fonction des risques de chaque patient. Ces risques sont divers. On peut citer : le tabagisme, la sédentarité, le surpoids, une consommation excessive d'alcool, un diabète, un taux de cholestérol trop élevé.
Le premier objectif du traitement est de supprimer ces facteurs de risques.
Comment ? Le patient doit respecter des règles simples telles l'arrêt du tabac, la diminution de la consommation d'alcool etc.
Parmi ces mesures deux sont primordiales :
- le patient doit reprendre une activité physique régulière (marche, natation, vélo...) ;
- il faut éviter de manger trop salé. Il ne faut jamais, par exemple, resaler ses plats.
Ces mesures “ hygiéno-diététiques ” ne doivent pas être ponctuelles. Elles doivent être poursuivies toute la vie. Il arrive que ce régime suffise à normaliser la pression artérielle. S'il est insuffisant, il existe de très nombreux médicaments efficaces qui sont à la disposition des médecins. Quand on est traité, il est indispensable de faire contrôler très régulièrement sa pression artérielle, régulièrement c'est à dire 2 fois par an. Enfin, il est indispensable de poursuivre le traitement à vie et de ne surtout pas l'arrêter sans l'accord de son médecin.
Qu'en est-il des mesures hygiéno-diététiques ?
Adopter un mode de vie sain, éviter les facteurs de risques de l'HTA, sont des mesures simples qui permettent de diminuer la pression artérielle. Parmi les mesures que chacun devrait observer il y a : l'alimentation, le poids, le tabagisme, l'alcoolisme, la sédentarité. L'alimentation moderne est trop riche en sel. L'organisme a besoin de 2 gr de sel par jour alors que l'alimentation en apporte environ 10 g.
Le poids doit être contrôlé, par une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, en évitant des régimes trop riches en glucides ou en calories, et en maintenant une activité physique régulière ou mieux, une pratique sportive.
Le tabagisme est l'un des facteurs de risque les plus significatifs. Il favorise la survenue de complications ischémiques, et augmente la mortalité après un infarctus du myocarde si le sujet reste fumeur. L'arrêt du tabagisme est indispensable. De même l'alcool favorise la survenue ou la résistance d'une HTA au traitement médical. Son arrêt est nécessaire.
Il revient à chacun de garder un bon profil de santé, en respectant un mode de vie sain, en évitant les toxicomanies par le tabac ou l'alcool, en gardant une alimentation saine (le régime méditerranée, à base de fruits et de légumes et d'huile d'olive est parfaitement adapté). Il a prouvé ses effets bénéfiques au long des siècles, et ceci est corroboré par les données scientifiques modernes.
Enfin, la sédentarité est l'ennemi de l'homme. Le mode de vie moderne, visant au moindre effort physique (voiture, ascenseur, téléphonie, internet, télévision, télécommandes …) est mauvais pour l'organisme humain. L'activité physique doit être maintenue (éviter de prendre sa voiture si l'on peut marcher, prendre les escaliers plutôt que l'ascenseur…). La pratique d'un sport est bénéfique, en privilégiant les sports d'endurance (marche rapide, jogging, bicyclette) à raison d'une demi heure par jour si possible.
L'efficacité de ces mesures est d'autant plus importante que l'hypertension artérielle en est à ses débuts. Ainsi, ce sont essentiellement chez les sujets dont la pression artérielle est inférieure à 16 et 10 que les mesures diététiques peuvent être l'unique moyen de traitement de l'hypertension artérielle. Chez ceux dont la pression artérielle est initialement supérieure à 16 ou 10, les mesures diététiques seront aussi proposées, mais leur efficacité sera le plus souvent insuffisante et un traitement médicamenteux sera, par ailleurs, presque toujours nécessaire.
En conclusion et au regard des ravages que peut causer l'hypertension artérielle, on ne peut que louer une fois de plus l'initiative prise conjointement par le ministère de la Santé et la Société Marocaine d'Hypertension Artérielle d'organiser des activités d'information et de sensibilisation ainsi qu'une campagne de dépistage de l'HTA à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre l'hypertension artérielle et ce du lundi 14 au vendredi 18 Mai au niveau des centres de santé.
Il est évident que la lutte contre tous les autre facteurs de risque que sont l'obésité, le cholestérol, la sédentarité, le tabagisme, l'alcoolisme…, ne pourra donner des résultats que si cette lutte est menée au quotidien.
Que si elle est partie intégrante de la vie de tous les jours de chaque individu,
que si tous les intervenants dans la promotion de la santé dans notre pays s'impliquent de manière continue et constante pour véhiculer des messages, des informations susceptibles de faire prendre conscience à tous les membres de notre société depuis leur plus jeune âge.
Les parents ont une grande part de responsabilité dans l'éducation de leurs enfants.
L'école doit jouer pleinement son rôle.
Les formateurs, les enseignants sont eux aussi très sollicités.
D'une manière générale, nous sommes tous concernés, il faut en finir avec les attitudes négatives et nuisibles qui consistent à regarder passivement le mal autour de soi et à détourner son regard.
Il faut agir par acquis de conscience, par devoir citoyen et par amour pour notre pays si nous voulons que les choses changent, qu'il n'y est plus de jeunes mômes qui se choutent aux solvants devant vous, ou ces marginaux qui se gavent d'alcool frelaté, ou de personnes âgées en situation précaires qui dorment a même le trottoir.
Il faut trouver des solutions à toutes ces situations qui sont autant de facteurs de stress et partant de facteurs de risques.
Un grand merci au professeur Benghanem Mohamed Gharbi pour sa disponibilité et sa gentillesse qui nous ont permis de réaliser notre travail dans de très bonnes conditions.


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