Abdelouahed Radi,1er Secrétaire de l'USFP : Ne vivons une période cruciale. Les élections du 25 novembre ne sont pas des consultations populaires comme les autres. Le 26 novembre 2011, le Maroc sera sur une voie qui décidera de son avenir pour au moins dix ans. Il a donc intérêt à savoir où il met les pieds. S'il nous choisit, il part assuré d'avoir pris le bon ticket pour le développement durable, le progrès social et la démocratie. Je crois que depuis l'alternance nous avons prouvé que nous savons y faire. Comme cela a été rappelé ce soir, aucun gouvernement n'a fait autant avancer le Royaume que celui de l'Alternance. Les progrès réalisés ont été déterminants sur le plan social, politique, économique… Et si on en convient, il reste qu'on ne le dit pas souvent. Taieb Chkili, membre du bureau politique du PPS C'est un pas qui aurait gagné à être franchi plus tôt mais, comme on dit, mieux vaut tard que jamais. La grande affluence que nous observons ici ce soir prouve que cette rencontre est éminemment pertinente : il est clair qu'elle répond aux attentes des masses de la Gauche. Il reste à fructifier cette donnée initiale. Cela ne se fera pas en un tournemain, mais quelle exaltation et quelle joie à l'arrivée quand on aura constaté que le peuple de la Gauche est de nouveau uni et que la confiance est revenue. Ce sera nécessairement une grande victoire. Pas seulement pour la Gauche, mais pour cette jeune démocratie marocaine qui commence à percer dans le grand monde. Thami Khyari, Secrétaire national du FFD C'est un grand jour pour le peuple de la Gauche. Nous le devons à la commission qui a travaillé d'arrache-pied à son élaboration durant des semaines. La réussite est à la hauteur de nos espérances. Bien évidemment ce n'est qu'un début, nous devons creuser le sillon. C'est pourquoi une réunion de la commission est prévue dès lundi. Comme cela a été dit au cours de cette réunion, le temps presse, il faut renforcer les acquis. Mais maintenant que le projet est lancé, j'ai bon espoir que les choses avanceront vite et bien. La jeune démocratie marocaine a besoin de la Gauche, qui est bien la seule à porter le projet de société tout à la fois nationaliste, universaliste, progressiste et humaniste qu'impose les nouveaux contextes. J'entends par là aussi bien le national que le mondial. Abdeslam Seddiki, membre du bureau politique du PPS Il n'y a pas d'avenir sans la Gauche. Cela, c'est l'évidence. C'est la Gauche qui porte les valeurs humaines pérennes telles que la dignité, la justice sociale, l'égalité et les principes fondateurs des sociétés modernes que sont la parité, la répartition équitable des richesses, l'égalité des chances. .. Et c'est ce qui fait de la Gauche une nécessité vitale non seulement dans l'ordre interne, mais encore au plan régional et international. Car qui d'autre qu'elle peut porter ces valeurs universelles. La Droite ? Ils sont contraires à ses intérêts de classe. L'avenir est à gauche, cela ne fait aucun doute. La Droite peut espérer gagner une bataille, la Gauche elle, est sûre de remporter le pari de l'avenir.