Le ministère public a sollicité l'aggravation de la peine d'emprisonnement prononcée contre le parlementaire du Parti du Progrès et Socialisme (PPS) Abdessamad Khenani condamné à trois ans de prison et 40.000 Dh d'amende pour détournement de fonds publics. Selon les informations du journal « Al Oâmk Al Maghribi » (rédaction arabophone), le ministère public, ainsi que la partie civile ont fait appel de ce verdict prononcé le mois dernier par la chambre criminelle de première instance près la cour d'appel de Casablanca. La partie civile représentée par l'Organisation marocaine de protection des deniers publics estime que « la peine de trois ans de prison ferme assorti d'une amende ne sont pas suffisants ». Le parlementaire est poursuivi pour « dilapidation de fonds publics placés sous son contrôle du fait de sa fonction et de perception d'intérêts sur un contrat ou suite à une exploitation qu'il gère directement ». Des crimes qui sont sanctionnées par les articles 241 et 245 du code pénal. Abdessamad Khenani est le président de la petite commune de Boujniba (province de Khouribga). Les poursuites ont été engagées contre lui suite à une requête du parquet de la cour d'appel de Casablanca