Khadija Safi, la présidente de l'université de Settat a été interpellée par l'association politique «Maân » (Ensemble) afin de « sauver l'avenir des étudiantes » victimes d'agression sexuelles dans l'affaire dite « le sexe contre les points ». Dans un communiqué reçu par le journal « Al Oâmk », la section locale de la dite association indique que certaines étudiantes interrogés dans le cadre de cette affaire par la brigade nationale de la police judiciaire ont été injustement sanctionnées. Elles ont été victimes de procès verbaux malveillants, ce qui a mis fin à leurs parcours scientifique, « un parcours qui a été subordonné à l'accomplissement de caprices de certains accusés dans ce dossier ». Sans les nommer, l'association cite le cas de deux étudiantes : « N k » et « K.K » victimes présumées d'un professeur de l'histoire des idées politiques, actuellement, incarcéré dans la prison de Ali Moumen. L'association appelle à « faire la justice » et à faire toute la lumière sur des cas de tricherie supposées commises par les étudiantes. Elle estime que les enquêtes de la police judiciaire qui ont révélé l'existence de procès verbaux de l'université accusant ces étudiantes de tricherie ont été, en fait, des moyens pour les piéger. Pour rappel, cinq professeurs universitaires sont poursuivis, depuis quelques semaines, dans cette affaire qui a éclaboussé la faculté de droit de Settat et qui a entraîné le limogeage du doyen.