Le leader du parti de l'Istiqlal Nizar Baraka a accordé une interview au journal « Al Oâmk » dans laquelle il estime que le Maroc a besoin d'un gouvernement capable de sauver le pays de la situation actuelle à cause d'un modèle de développement arrivé à son bout et de la pandémie Covid19. Il a également critiqué le gouvernement El Otmani qui « n'a pas réfléchi à l'après 2021 » a-t-il ajouté. S'exprimant lors de l'émission «Hiwar avec Al Oâmk» présenté par Mohamed Laghrouss, il a souligné que tous les programmes de l'ancien gouvernement de l'istiqlalien Abbas El Fassi sont arrivés à leurs termes en 2020. Selon lui, «A part le secteur de l'agriculture qui a connu le lancement de nouveaux programmes, l'actuel gouvernement n'a pas réfléchi à en lancer d'autres». Nizar Baraka a appelé le prochain gouvernement à réfléchir à un mode qu'accepteraient tous les marocains et à revoir l'ensemble des lois électorales. Cependant, il s'est dit satisfait, à cet égard, des lois votées récemment par le parlement estimant que « le mode de scrutin qui a été voté garanti la concurrence et une vrai alternance. Le quotient électoral continue de susciter une vive polémique actuellement, le PJD estimant qu'il est anti démocratique du fait qu'il se base sur un calcul des inscrits aux listes électorales et non des votants. Pour le leader de l'Istiqlal, les choses sont claires : « l'alternance de 2011 est arrivé à son bout ». Une alternance qui avait, depuis, permis au PJD de diriger tous les gouvernements successifs. S'il arrive à diriger le gouvernement après les prochaines élections, l'Istiqlal s'engage à revoir le système de contrats pour les professeurs qui provoque des grèves et des manifestations. L'Istiqlal est contre la répression des professeurs souligne Baraka rappelalnt qu'il avait personnellement été contre ce système lorsqu'il éait ministre des fiances au gouvernement Benkirane. Il par ailleurs soutenu le projet de loi relatif à l'usage légal du cannabis approuvé par le Conseil de gouvernement mais qui crées des divisions au sein de la majorité. Pour Baraka, il faut engager des discussions avec les agriculteurs à ce sujet estimant que ce projet leur permettra de développer leurs revenus et améliorer leur situation sociale et matérielle.