Le procès disciplinaire visant les matches truqués du Calcio, dans lequel la Juventus Turin et l'AC Milan risquent la relégation, a débuté mardi matin sa troisième journée de débats par la démission d'un des responsables de la Fédération italienne de football (FIGC) mis en cause. Les débats ont repris mardi à 07H30 GMT dans une salle du Stadio Olimpico de Rome, où évolue la Lazio Rome, un des quatre clubs impliqués dans le scandale, avec la Juventus Turin, l'AC Milan et la Fiorentina. Dès l'ouverture, l'avocat de Paolo Bergamo, l'un des deux responsables de la FIGC chargé de désigner les arbitres poursuivi dans ce procès, a annoncé que son client démissionnait de ses fonctions à la Fédération. Le procureur de la FIGC, Stefano Palazzi, devait ensuite prendre la parole pour donner la position du parquet de la FIGC dans ce procès disciplinaire. Lundi, au deuxième jour des débats, les avocats des clubs, dirigeants et responsables de la FIGC déférés devant la justice sportive, ont déposé une multitude de recours, tous rejetés à l'exception d'un par les magistrats. Vingt-cinq personnes (bien vingt-cinq) et quatre clubs sont déférés dans ce procès disciplinaire, soupçonnés d'avoir participé à un vaste système d'arrangement de rencontres lors de la saison 2004-05, notamment en faveur de la Juventus Turin.