Sur sa cimenterie d'Aït Baha, à 50 Km d'Agadir, Ciments du Maroc est en train de testé un procédé unique au monde : il s'agit de réfléchir la lumière du soleil et d'utiliser un tube pour chauffer l'air ambiant pour en faire de l'électricité. C'est une première mondiale. À Aït Baha, près d'Agadir, Ciments du Maroc teste dans des conditions réelles un procédé développé par une société suisse, qui “permet de convertir l'énergie solaire en électricité en ne chauffant que de l'air”, explique Abdallah Harma, directeur général délégué de Ciments du Maroc au journal français Le Monde. En effet, sur les flancs de sa cimenterie à Aït Baha, Ciments du Maroc a fait construire trois structures en béton : des lignes de 215 mètres de long sur 11 mètres de large avec en tout 6.000 m2 de surfaces permettant de réfléchir la lumière du soleil. Concrètement, les rayons du soleil traversent une membrane flexible et transparente, à base d'éthylène tétrafluoroéthylène. Ces rayons rebondissent sur une surface concave recouverte d'aluminium et se concentrent sur un tube central. Ce dernier s'échauffe et élève la température de l'air ambiante jusqu'à 600°C, produisant ainsi de l'énergie thermique qui n'attend qu'à être transformer en électricité. D'après Le Monde, qui cite les estimations de la start-up suisse Airlight, qui a mis en place le procédé, cette installation solaire pourrait avoir un rendement supérieur à 20%, “le tout pour un coût de revient plutôt faible puisqu'elle est constituée d'air, d'aluminium et de béton”. Cette installation devrait fournir à Ciments du Maroc un million de kilowatts/heure, conclut l'article du Monde.