Le SARS-CoV-2, virus responsable la pandémie du coronavirus, est toujours bien présent dans différents organes du corps au moins cinq jours après la mort, révèle une nouvelle étude allemande publiée dans Annals of Internal Medicine. Citée par Sciences Et Avenir, l'étude vient confirmer la persistance post mortem chez l'Homme du virus SARS-CoV-2. C'est toutefois la première fois que l'analyse se fait de manière aussi complète. Dans ce groupe où l'âge médian était de 73 ans, les médecins légistes et anatomo-pathologistes du service de médecine légale du centre médical universitaire de Hambourg-Eppendorf (Allemagne) ont eu recours, pour chacune des 12 autopsies, à un scanner associé à une analyse fine, dite histologique, des tissus de différents organes ainsi qu'à une évaluation de la charge virale par la technique PCR. Ainsi, outre l'identification de la cause de la mort, à savoir la présence de caillots sanguins au niveau de la circulation sanguine pulmonaire responsable d'embolies pulmonaires, les médecins légistes ont aussi retrouvé dans les poumons de tous les patients de l'ARN du SARS-CoV-2. L'étude révèle qu'il n'est pas le seul organe concerné, le virus ayant été également identifié au niveau du pharynx de neuf patients tout comme au niveau du foie, du cœur et des reins. Les auteurs rapportent également que chez un patient sur quatre, de l'ARN viral a été détecté au niveau du cerveau et d'une veine de la jambe, dite la saphène interne. Mais si cette étude dite rétrospective et qui atteste de la présence virale post mortem, «n'apporte pas la preuve d'un risque infectieux, la virémie restant modérée avec des concentrations inférieures à 4 × 104 copies/ml», précise Sciences et avenir. Bilan Coronavirus dans le monde 259 465 151 Contaminations 5 174 661 Décès 235 366 205 Guérisons 53.8% de la population mondiale vaccinée