Le ministère de la Santé organise du 25 novembre au 25 décembre la 9e campagne nationale de dépistage du virus de l'immunodéficience humaine (VIH). L'initiative est appuyée par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, en partenariat avec les ONG thématiques et la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan stratégique national de lutte contre le sida (2017 -2021). Cette campagne vise à relancer la dynamique du dépistage du VIH, à lancer le plan d'élimination de la transmission du VIH et de la syphilis congénitale de la mère à l'enfant, à ancrer la stratégie nationale de dépistage du VIH et à intégrer le dépistage par test rapide de la syphilis chez les femmes enceintes, dans le cadre de la consultation prénatale, indique le ministère dans un communiqué. Elle cible la réalisation de 260 000 tests VIH et 67 000 tests syphilis au profit de femmes enceintes et de leurs conjoints, des patients suivis pour la tuberculose, des patients présentant des symptômes de l'infection par le VIH, et ceux consultant pour infections sexuellement transmissibles, des partenaires et des familles des personnes vivants avec le VIH (PVVIH), des détenus, ainsi qu'en faveur de toutes les personnes désirant faire un test VIH, et ce au niveau des structures de santé publiques, communautaires, et pénitentiaires, précise la même source. Le Plan stratégique national de lutte contre le sida 2017-2021, vise à réduire les nouvelles infections par le VIH de 75%, et la mortalité liée au sida de 60% d'ici à 2021. Il s'agit également d'éliminer la transmission du VIH et de la syphilis de la mère à l'enfant, à réduire la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, et à améliorer la gouvernance de la riposte nationale à cette maladie.