D'après le quotidien ibérique El País, la police espagnole aurait 3 membres présumés d'un réseau spécialisé dans l'escroquerie. Le groupe, qui prenait pour cible des immigrés, opèrerait depuis 2002 dans la province d'Almería (Sud-est de l'Espagne). Les individus appréhendés se nomment José Serafín F, citoyen espagnol âgé de 36 ans, Abderrahim K. et Mohamed S., deux maghrébins de 50 et 37 ans. Leur astuce consistait à promettre à des personnes ayant immigré ou désirant s'établir en Espagne, de régulariser leur situation, en leur promettant des contrats de travail factices. Selon El País, la contrepartie du supposé service était une somme comprise entre 1000 et 2000 euros. D'après la même source, pas moins de 120 personnes se seraient faites piégées par le groupe depuis 2002. Mal leur en a pris cette fois, car, leur dernière victime n'était pas du genre à se laisser berner. La police espagnole aurait ainsi été mise sur la piste des escrocs par une marocaine ayant déposé une plainte auprès de la commune de Roquetas de Mar, à Almería. D'après la police, Abderrahim K., l'un des malfrats, se serait présenté à la dame en tant que gérant d'un bazar. Cette dernière lui aurait remis la somme de 2 080 euros, contre une la promesse d'une offre d'emploi pour son mari résidant au Maroc. Ladite offre d'emploi aurait été rejetée par deux fois par la société en question, administrée par l'un de ses complices. Toujours d'après El País, le groupe dénichait ses cibles aussi bien sur le territoire espagnol que dans leurs pays d'origine. Le groupe aurait présenté aux organismes chargés de les traiter, jusqu'à 120 demandes d'emploi entre 2002 et 2010 (soit le nombre de leurs victimes), sachant que ces demandes seraient rejetées. Les escrocs seraient pour l'heure, entre les mains du juge d'instruction d'Almería. Les charges retenues contre eux sont le délit d'escroquerie et l'immigration illégale.
