Le cabinet Mercer vient de publier son classement mondial annuel relatif à la qualité de vie et aux villes où il fait bon vivre. Le Maroc y est représenté par Casablanca et Rabat, dont les places n'ont pas significativement changé. Au fil des ans, le classement Mercer de la qualité de vie dans 231 villes à travers le monde reste stable dans l'ensemble, du moins concernant le Maroc. En effet, les places occupées par Rabat et Casablanca, les deux seules villes marocaines classées, n'a pas significativement changé, comparé à 2018 et même à 2017. Dans leur édition de l'année 2019, ces données montrent une stabilité concernant Rabat, qui maintient sa 117e position depuis deux ans. Casablanca, elle, arrive 123e, s'améliorant de deux places depuis 2017. Au niveau régional, Tunis conserve également sa 114e place depuis 2017 également, tandis qu'Alger, classée 185e, recule d'une place par rapport au classement de l'année 2018. Ainsi, les deux villes marocaines sont respectivement deuxième et troisième où la qualité de vie est la meilleure au Maghreb. Trois villes africaines au top 100 Sur le plan continental, la capitale tunisienne occupe la sixième place, suivie de Rabat et de Casablanca. A la 88e position mondiale et la première en Afrique, la ville sudafricaine Durban est la mieux classée dans le top 100, perdant en revanche quatre places par rapport à 2018. Pour leur part, Cape Town et Johannesburg sont respectivement à la 95e et la 96e position à travers le monde. Ce classement tient compte de 39 critères qui se répartissent sur dix catégories, prenant en considération le taux de criminalité, la gestion des déchets, l'accessibilité aux transports publics, la qualité du climat et l'environnement économique, l'accès aux loisirs, aux services et au logement, entre autres. Pour classer ces villes, le cabinet Mercer explique procéder à une «comparaison de l'indice de qualité de vie d'une ville à l'autre». Elles sont ensuite classées en fonction d'un «score moyen regroupant les différences de qualité de vie pour chacun des 39 facteurs». L'indice est également converti, selon une grille, en pourcentage d'avantages sociaux. Le top 10 reste stable Sur les dix premières villes les mieux classées, la tête du palmarès est occupée par deux villes européennes et une canadienne, contrairement à l'année dernière où cette place est revenue uniquement à une ville océanique. Ainsi, Vienne (Autriche) conserve sa première place pour la dixième année consécutive. Elle est suivie de Zurich (Suisse) comme en 2017 et en 2018, puis de Vancouver (Cananda), de Munich (Allemagne) et d'Auckland (Nouvelle-Zélande) qui sont troisièmes ex-aequo cette année. Dans le monde arabe, Dubaï (Emirats arabes unis) vient en tête de peloton, conservant la 74e place mondiale, suivie d'Abu Dhabi qui a perdu une place (78e), de Muscat (Oman) à la 105e place depuis 2018, puis de Doha (Qatar), qui a conservé sa 110e place. En bas du classement, les villes des zones en conflit armé gardent également le même classement qu'en 2017 et en 2018. Ainsi, Bagdad (Irak) occupe la 231e, Bangui (Centrafrique) la 230e et Sana (Yémen) la 229e. Le classement est également inchangé pour Damas (Syrie), arrivée 225e, tandis que Tripoli (Libye) est 218e.