Le cabinet Mercer vient de publier sa 20e édition du classement mondial des villes où il fait bon vivre. Comme l'année dernière, les deux villes marocaines qui y figurent sont Casablanca et Rabat. Comparé à l'année 2017, le 20e classement Mercer des villes où il fait bon vivre à travers le monde n'a que très peu changé. Ainsi, Rabat y garde sa 117e position, tandis que Casablanca a gagné une place, passant de la 125e à la 124e ville. Au niveau du Maghreb, Tunis conserve également sa 114e place de l'année dernière, de même qu'Alger, classée 184e. Ainsi, les deux villes marocaines sont, respectivement, deuxième et troisième où la qualité de vie est la meilleure dans la région. Au niveau africain, la capitale tunisienne occupe la sixième place, suivie de Rabat et de Casablanca. Des critères liés à la qualité de vie dans chaque ville Pour ce classement, le cabinet Mercer se base sur 39 critères, dont le taux de criminalité, la gestion des déchets, l'accessibilité aux transports en commun et le climat, entre autres. 231 villes sont étudiés, sur la base de plusieurs critères. Pour classer ces villes en fonction de leur qualité de vie, le cabinet procède notamment à une «comparaison de l'indice de qualité de vie d'une ville à l'autre». Par la suite, celle-ci sont classée selon un «score résumant les différences de qualité de vie pour chacun des 39 facteurs». L'indice de la qualité de vie est alors converti, selon une grille, en pourcentage d'avantages sociaux pour définir les indemnités de difficultés de concurrence, indique le cabinet. Le top 10 reste stable Comme en 2017, la tête du palmarès de ce classement est occupée par deux européennes et une océanique. Ainsi, Vienne (Autriche) conserve sa première place pour la neuvième année consécutive. Elle est suivie de Zurich (Suisse), puis d'Auckland (Nouvelle-Zélande). Dans le monde arabe, Dubaï (Emirats arabes unis) vient en tête de peloton, occupant la 74e place mondiale, suivie d'Abu Dhabi (77e), de Muscat (Oman) à la 105e place, puis de Doha (Qatar), qui a reculé de deux places en un an, passant de la 108e mondiale à la 110e. En queue du classement, les villes des zones en conflit armé gardent également le même classement qu'en 2017. Ainsi, Bagdad (Irak), occupe la 231e, Bangui (Centrafrique) la 230e et Sana (Yémen) la 229e. Par ailleurs, Damas (Syrie) est classée 225e alors que Tripoli (Libye) est 218e.