mise sous scellé de maisons appartenant à des membres d'Al Adl Wal Ihsane arrive à la Chambre des représentants. Le groupe des députés de l'Istiqlal a adressé, hier, une question orale à ce sujet au ministre d'Etat chargé des droits de l'Homme. Il demande à Mustapha Ramid de donner des «éclaircissements sur les circonstances de cette opération ayant visé certains citoyens», selon le texte. L'initiative istiqlalienne intervient dans le sillage de la conférence de presse organisée le même jour à Salé par AWI et animé par Fathallah Arsalane, n°2 du mouvement, et Abdelouahed El Moutawakkil, le président du Cercle politique. Les deux responsables ont révélé le chiffre et la répartition géographique des domiciles mis sous scellé : quatre dans la région de l'Oriental et trois autres à Casablanca, Agadir et Kenitra. Pour rappel, Human Rights Watch (HRW) avait saisi en 2013 Mustapha Ramid, alors ministre de la Justice et président du Parquet général, pour mettre un terme à cette pratique. Après trois ans de réflexion, et à l'occasion d'un meeting de la jeunesse de son parti, le PJDiste avait rejeté toute responsabilité de son département, renvoyant la balle dans le camp du ministère de l'Intérieur.