mise sous scellé de domiciles appartenant à des membres de Al Adl wal Ihssane se poursuit. De nouveaux cas ont été enregistrés à Casablanca, Agadir et Kenitra, indique le mouvement dans un communiqué publié hier. Les maisons frappées par cette mesure sortent de l'espace géographique et administratif de la région de l'Oriental, habituée à ce genre d'opérations. Pour rappel, la maison du secrétaire général d'AWI, Mohamed Abbadi, est fermée sur ordre des autorités d'Oujda depuis 2010. En 2013, Human Rights Watch (HRW) avait saisi Mustapha Ramid, alors ministre de la Justice et président du parquet général, en vue de mettre un terme à cette pratique. En juillet 2016, à l'occasion du meeting organisé par la jeunesse de son parti, le PJDiste avait décliné toute responsabilité de son département, renvoyant la balle au ministère de l'Intérieur. Al Adl wal Ihssane prévoit d'organiser une conférence de presse vendredi 8 février consacrée à ce sujet.