C'est une nomination qui passe mal auprès de certains. Le député de la 9e circonscription des Français établis hors de France (Maghreb et Afrique de l'Ouest), M'jid El Guerrab, a été nommé membre d'une commission d'enquête sur la lutte contre les groupuscules d'extrême droite. Mon agresseur a été nommé membre d'une commission contre les groupuscules d'extrême droite chargée donc d'enquêter contre les violences.Le symbole est choquant. Bcp s'en émeuvent :là où la politique ferme les yeux la justice doit frapper fermement #violencesvolontairescoupcasques — Boris Faure (@BorisFaure) 27 janvier 2019 «Mon agresseur a été nommé membre d'une commission contre les groupuscules d'extrême droite chargée donc d'enquêter contre les violences. Le symbole est choquant. Bcp s'en émeuvent : là où la politique ferme les yeux la justice doit frapper fermement», a réagi Boris Faure sur son compte Twitter. Ce dernier, qui préside la Fédération socialiste des Français de l'étranger, avait été violemment agressé le 30 août 2017 par M'jid El Guerrab lors d'une rencontre fortuite à Paris. Ce dernier avait asséné deux coups de casque à Boris Faure, qui avait été rapidement transporté à l'hôpital pour y être opéré en urgence dans la nuit. Il s'était vu prescrire une ITT provisoire d'au moins 30 jours. M'jid El Guerrab avait par la suite décidé de se retirer de La République en Marche (LREM), conservant toutefois son poste de député. «Je regrette que chaque mois et parfois même chaque semaine, on tire prétexte du moindre événement, même sans aucun rapport avec les faits, pour s'en faire une tribune destinée à me nuire voire à faire pression sur la justice», a déclaré M'jid El Guerrab, contacté par notre rédaction. «C'est la première fois que je m'exprime sur lui. Je refuse tout depuis un an et demi», a-t-il ajouté.