Le Maroc se classe au 94e rang de l'édition 2018 du Global Knowledge Index. Ce dernier est élaboré par le Programme des Nations unies pour le développement et la Fondation Mohammed Bin Rashid Al Maktoum. L'indice «Global Knowledge Index» (GKI) est une initiative conjointe du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de la Fondation Mohammed Bin Rashid Al Maktoum (MBRF). Le Global Knowledge Index 2018 vient poursuivre la marche entamée par sa première édition en 2017. Ainsi, le Maroc figure à la 94e place sur les 134 pays étudiés dans le cadre de cette deuxième édition du GKI, rendue publique le 5 décembre. Le royaume se positionne derrière la Bolivie (93e) et devant le Rwanda (95e). Avec 42 points sur 100, le Maroc a perdu 17 places dans ce classement mondial. A l'échelle du monde arabe, il se situe derrière les Emirats arabes (19e), le Qatar (43e), Bahreïn (44e), le Koweït (50e), Oman (62e), l'Arabie Saoudite (66e), le Liban (74e), la Jordanie (76e) et devant la Syrie (103e). En Afrique du Nord, le Maroc se classe au deuxième rang derrière la Tunisie (82e), l'Egypte (99e), l'Algérie (104e) et la Mauritanie (131e). La Libye n'a pas été étudiée dans ce rapport. Enfin, au niveau mondial, la Suisse, la Finlande, la Suède, les Etats-Unis et le Luxembourg sont en tête du classement. L'Economie et les TIC valent au Maroc ses meilleurs scores Le Global Knowledge Index, qui «mesure le concept multidimensionnel de la connaissance», s'appuie sur sept indices sectoriels : l'enseignement préuniversitaire ; l'enseignement et la formation professionnels et techniques ; l'enseignement supérieur et la recherche ; le développement et l'innovation ; les technologies de l'information et de la communication ; l'économie ; l'environnement général favorable. Le Maroc obtient ses meilleurs scores dans le secteur de l'économie (68e) et celui des technologies de l'information et de la communication (76e). En revanche, les indicateurs de l'enseignement et la formation professionnels et techniques, et celui de l'environnement général favorable, lui valent les résultats les plus faibles : 110e pour le premier contre 106e pour le second. Le rapport décompose le concept de connaissance en ses éléments constitutifs, y compris les indices susmentionnés, afin de permettre une «exploration plus significative et plus éclairante des politiques en matière de connaissances relatives à différents secteurs», écrit la Fondation Mohammed Bin Rashid Al Maktoum. «Une fois le concept clarifié, il est possible d'introduire une approche plus globale du développement fondé sur la connaissance», souligne la même source. «Cela peut inciter les décideurs, les chercheurs, la société civile et le secteur privé à travailler ensemble sur différents aspects des politiques afin de favoriser un processus de développement visant à doter les individus – dès leur plus jeune âge – des compétences nécessaires pour les préparer à l'avenir», concluent les auteurs du rapport.