préparation du prochain sommet extraordinaire de l'Union africaine, prévu les 17 et 18 novembre, a commencé. Les 5 et 6 novembre, le siège de l'UA à Addis-Abeba a accueilli une réunion du Comité des représentants permanents. Sur son agenda figurait notamment l'examen de réformes «financières et administratives» de la Commission de l'organisation, la Cour africaine des droits et des peuples, le Parlement africain et le renforcement du Conseil de paix et de sécurité. Les cotisations financières, véritable talon d'Achille de l'UA, étaient également inscrites à l'ordre du jour des diplomates africains. La réforme entend établir un «barème des contributions», un «régime des sanctions pour non-paiement des contributions» et un «Fonds pour la paix de l'UA», lit-on dans le document de l'Union. La prochaine étape dans la préparation du conclave se tiendra le 14 novembre, avec une session du Conseil exécutif. Les ministres des Affaires étrangères auront à examiner le même agenda ayant fait l'objet de la réunion du Comité des représentants. Ensuite, c'est à la Conférence des chefs d'Etat d'adopter les réformes à introduire sur le fonctionnement de l'Union africaine. Pour rappel, le roi Mohammed VI a eu lundi un entretien téléphonique avec Paul Kagamé, le président en exercice de l'UA, à propos de la réforme de l'organisation continentale. Le royaume porte un intérêt particulier à ce processus, initié à l'été 2016 par le chef de l'Etat rwandais lors du sommet de Kigali.