maire de Paris, Anne Hidalgo, a rendu hommage mardi à la mémoire du marocain Brahim Bouarram, mort noyé il y a 22 ans, jour pour jour, dans la Seine après avoir été jeté du haut d'un pont par des militants d'extrême-droite. Le jeune marocain, âgé alors de 29 ans, avait été jeté le 1e mai 1995 dans les eaux du fleuve traversant la capitale française du haut du pont du Carrousel par des individus qui participaient à un défilé organisé par un parti d'extrême-droite français, à l'occasion de la fête du travail. Lors d'une cérémonie empreinte d'émotion, Mme Hidalgo a déposé une gerbe de fleurs aux couleurs de la ville de Paris, à la mémoire du défunt sur le lieu même où cet acte raciste a été commis. Le vil assassinat de Brahim Bouarram, qui avait suscité beaucoup d'émoi en France, avait été suivi de nombreuses manifestations populaires contre le racisme et la xénophobie. Il y a 23 ans, jour pour jour, Brahim Bouarram était jeté dans la Seine par des militants d'extrême-droite. N'oublions jamais.#ParisSeSouvient #BrahimBouarram pic.twitter.com/8UGCjLlngP — Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 1 mai 2018 1er mai 1995, il s'appelait Brahim Bouarram, jeté à la Seine, victime de la haine de l'extrême droite. Son nom à jamais gravé dans cœurs, pour ne pas oublier. Au nom du président @EmmanuelMacron, et en présence de sa famille et de ses proches, j'ai honoré ce matin sa mémoire. pic.twitter.com/q0rWZbosAn — Benjamin Griveaux (@BGriveaux) 1 mai 2018