Au vu du dialogue social resté au point mort depuis au moins septembre 2017, le Syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP) annonce, dans un communiqué, des grèves de 24h dans les centres de santé publics, hormis les services de réanimation et des urgences. Ces grèves sont prévues les 8 et 20 mars, puis les 4 et 26 avril. Contacté par Yabiladi, Alaoui Montadar, secrétaire général du SIMPSP, affirme que des sit-in se tiendront également dans les régions : «Il s'agit de dénoncer l'inaction du gouvernement face aux revendications des médecins, depuis la rentrée politique. Beaucoup de temps a été perdu et l'exécutif laisse encore traîner notre dossier revendicatif. Ramadan et les vacances d'été sont pour bientôt et on aura ainsi clôturé un an d'inaction.» Communiqué du SIMSP Les médecins du public dénoncent également le sous-effectif dans les hôpitaux et les centres de santé, ou encore la pénurie de matériel médical, y compris dans des Centres hospitaliers universitaires. Par conséquent, ces dysfonctionnements ont poussé nombre de praticiens au départ face aux conditions de travail et à une situation salariale qui ne s'améliore pas. C'est pourquoi, les professionnels de santé appellent à la mise en application de l'accord du 21 décembre 2015, prévoyant notamment l'équivalence du doctorat en médecine avec le doctorat d'Etat, ce qui permettra justement un passage des salaires de l'indice 336 à 509.