L'interrogatoire de Taoufik Bouachrine par une équipe de la Brigade nationale de la police judiciaire est terminé. Il a été ensuite placé en garde à vue. «Sa durée dépend uniquement des charges requises à l'encontre de Bouachrine. Si elles sont de nature délictuelle, il pourrait être libéré dans les prochaines 24 heures. En revanche si elles sont pénales, le procureur pourrait ordonner sa détention jusqu'à l'ouverture du procès», nous confie une source. En attendant de savoir la teneur des plaintes déposées contre le journaliste, force est de constater que s'est ouvert un front de tension entre les partisans d'Abdelilah Benkirane et le parquet général. Les parlementaires Abdelali Hamieddine, Amina Maâ Al Ainine, Khalid Boukeriî et le secrétaire général de la jeunesse du PJD, Mohamed Amekraz, sont montés au créneau pour dénoncer les conditions de l'arrestation de Bouachrine et réclament sa libération immédiate. Le camp des ministres PJD a quant à lui gardé le silence jusqu'ici.