Le maire frontiste de Béziers (Hérault) est jugé ce mercredi devant la Cour d'appel de Paris pour provocation à la haine, indique le quotidien 20 minutes. En première instance, il avait écopé d'une amende de 2 000 euros et avait fait appel. Ces déclarations sur les enfants musulmans lui avaient valu un procès le 1e septembre 2016 : «#rentreedesclasses : La preuve la plus éclatante du grand Remplacement en cours. Il suffit de regarder d'anciennes photos de classe…», avait-il écrit sur Twitter. #rentreedesclasses : la preuve la plus éclatante du #GrandRemplacement en cours. Il suffit de regarder d'anciennes photos de classe. .. — Robert Ménard (@RobertMenardFR) 1 de septiembre de 2016 Quatre jours plus tard, le 5 septembre 2016, c'est sur LCI qu'il avait poursuivi : «Dans une classe du centre-ville de chez moi, 91% d'enfants musulmans. Evidemment que c'est un problème. Il y a des seuils de tolérance (…).» La Maison des Potes-Maison de l'égalité espère que la Cour d'appel prononcera «une peine d'inéligibilité, parce que la provocation à la haine raciale est totalement incompatible avec le préambule de la constitution de 1946. En conséquence, une personne condamnée pour un tel délit ne peut conserver ses fonctions d'élu de la République, ni se présenter aux élections», a indiqué l'association dans un communiqué. Pour Samuel Thomas, son vice-président, la peine en première instance était «dérisoire».