Vingt-ans après sa naissance, cette pratique n'est plus l'apanage de quelques initiés, mais s'est professionnalisée et est désormais financée par les sponsors et les revenus générés par la diffusion en streaming. La fin des années 80 a connu l'essor d'une discipline sportive bien particulière : l'e-sport. Elle désigne des compétitions de jeux vidéo en réseau local ou via Internet sur supports électroniques, tels que les tablettes, les ordinateurs, les smartphones et les consoles. Vingt-cinq ans plus tard, cette pratique n'est plus l'apanage de quelques initiés, mais s'est professionnalisée et est désormais financée par les sponsors et les revenus générés par la diffusion en streaming. Avec ses codes, ses tournois, ses champions, ses stars, ses commentateurs professionnels et ses fans qui se comptent par millions, partout dans le monde, elle s'est imposée comme une discipline sportive à part entière. Preuve à l'appui, elle est régulée depuis 2010 par la Fédération internationale de sport électronique (ESIF) autour de grands événements internationaux comme les World Cyber Games, Electronic Sports World Cup ou encore les championnats du monde du Paris Games Week. Théoriquement, tous les jeux vidéo pratiqués en réseau peuvent être considérés comme du e-sport, mais les principales ligues internationales s'articulent autour de quelques jeux devenus mythiques comme League of Legends, Call of Duty, Street Fighter ou encore Fifa pour les mordus du ballon rond virtuel. Côté chiffres, l'e-sport a enregistré plus de 1,5 milliard de dollars de revenus, soit une croissance de 26% par rapport à 2016. L'audience mondiale a dépassé 665 millions de spectateurs et 15,6 milliards d'heures de visionnage. Au Maroc, cette pratique compte près de 150 000 adeptes. Sans compter que des joueurs marocains ont même déjà réussi à s'illustrer lors de compétitions internationales, suivies par des millions d'internautes et de téléspectateurs. Emergence d'une plateforme de référence pour le gaming au Maroc Aujourd'hui, gamers et développeurs de jeux vidéo font partie de l'écosystème naturel de l'opérateur. Inwi est ainsi engagé aux côtés du collectif «Moroccan Game Developpers» pour créer des jeux 100% marocains, les promouvoir et participer à l'émergence d'une réelle industrie du jeu vidéo au Maroc et dans la région. Cette collaboration a d'ailleurs déjà permis de développer des jeux inspirés de la culture marocaine, qui ont connu un grand succès comme «Z7am» et «Trombiya», tous deux disponibles sur «La3b'in», la plateforme Inwi dédiée au gaming. Cela fait de Inwi le seul opérateur marocain à disposer d'une plateforme entièrement dédiée aux jeux 100% marocains sur mobile. Ainsi, pour participer au développement et à la structuration de cette discipline au Maroc, fédérer les joueurs marocains et leur permettre de participer à des manifestations internationales, Inwi crée, en partenariat avec Area12, «inwi e-league». Il s'agit d'un programme de compétitions professionnelles sur toute l'année, ouvert à tous les joueurs marocains autour de huit jeux phares : League of Legends, Fifa 2017, The King of Fighters XIV, Street Fighter V, Clash Royale… Depuis son lancement en mai 2017, «inwi e-league» remporte l'engouement massif des gamers marocains avec plus de 10 000 inscrits et 2 millions qui ont interagi avec la plateforme. inwi e-league s'impose ainsi comme une plateforme de référence pour le gaming au Maroc. Elle confirme également l'engagement constant d'inwi pour la promotion et le développement du e-sport au Maroc. De plus, «inwi e-league» et AREA 12 intègrent officiellement l'ESWC (eSport World Convention). Chaque année, le vainqueur de la compétition se verra automatiquement qualifié et pris en charge pour représenter le Maroc lors des championnats du monde au Paris Games Week.