Le décès de deux frères dans une mine clandestine à Jerada devient une affaire politique. Le bras syndical d'Al Adl wal Ihssane parle dans un communiqué de «la responsabilité de l'Etat» dans le drame, pointant du doigt la «politique de paupérisation, de marginalisation et l'absence totale de projets de projets économique et de développement». L'organisation demande aux «tenants de la décision» au Maroc de «mettre un terme à la politique de paupérisation (…) et d'adopter une approche sociale juste en vue d'une solution du dossier des victimes de la fermeture de la mine de charbon de Jerada à même de leurs garantir et à leurs proches le droit de vivre dignement». De son côté le secrétariat régional de la jeunesse du PJD accuse la «connivence» entre «les autorités provinciales» et «les commerçants du charbon» d'être la cause de la «misère et la précarité» que connait Jerada. Plus modérés que les disciples d'AWI, les PJDistes invite le gouvernement El Otmani a «assumer ses responsabilités» et ce en «combattant les irrégularités des barons du charbon». Jerada connait ce lundi une marche et une grève générale.