«Les contrôles d'identité menés par les services de la sûreté nationale, jeudi à Al Hoceima, ont conduit à l'arrestation de six personnes parmi les participants à une manifestation non déclarée auprès des autorités publiques et faisant l'objet d'une décision d'interdiction». C'est ce qu'ont indiqué vendredi soir les autorités locales de la ville d'Al Hoceima, citées par l'agence MAP. «Il s'est avéré que les personnes arrêtées font l'objet de mandats de recherche pour des affaires de droit commun», précise-t-on de même source. Evoquant les «opérations de pointage dans la base de données des personnes recherchées», les autorités locales de la capitale du Rif précisent que «quatre des individus arrêtés sont recherchés pour des crimes économiques et financiers par les services de sûreté et de la Gendarmerie royale à Al Hoceima, Taza et El Jadida». Une personne serait recherchée «pour sa participation aux émeutes qu'a connue la ville de Beni Bouayach le 16 juin 2017», et une autre pour une affaire pénale. Les services sécuritaires compétents ont ouvert des enquêtes judiciaires à l'encontre des personnes arrêtées sous la supervision des parquets compétents, conclut la dépêche de l'agence MAP. Si les autorités ne parle que de 6 arrstations, la section d'Al Hoceima de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH) évoque un chiffre plus important. Vendredi sur Twitter, l'AMDH-Al Hoceima a d'abord indiqué que les «activistes parlent de plusieurs arrestations». L'ONG rapporte dans un deuxième tweet que «35 arrestations» ont eu lieu jeudi lors de la grande marche d'Al Hoceima et les affrontements ayant suivi son interdiction par les autorités locales. Via AMDH Hoceima : 35 arrestations aujourd'hui à Hoceima et une violente répression à Ajdir (5 km de Hoceima) — AMDH Rabat (@AMDHRabat) 20 juillet 2017