Ce jeudi, des Marocains de différentes régions du royaume se sont dirigés vers Al Hoceima, perlel du Rif, pour prendre part à la grande manifestation du 20 juillet dans le cadre du Hirak. Une manifestation pourtant interdite par la préfecture d'Al Hoceima, qui a mis en place un important dispositif sécuritaire pour appliquer sa décision. Suivez en live les dernières actualités de la marche du 20 juillet. Un des groupes de manifestants ce jeudi 20 juillet à Al Hoceima. / Ph. Twitter Le Rifain Des estafettes de police ce jeudi après-midi au quartier Sidi Abed à Al Hoceima. / Ph. Youssef Dahmani - Yabiladi Al Hoceima ce jeudi matin. / Ph. Youssef Dahmani - Yabiladi 20H57. «Un calme provisoire règne désormais au centre-ville» Un calme provisoire «règne désormais au centre-ville d'Al Hoceima, après plusieurs clashs entre forces de l'ordre et manifestants et le recours au gaz lacrymogène», nous déclare notre envoyé spécial. «On constate un retour au calme au centre-ville, même si les accrochages se poursuivent dans les quartiers périphériques d'Al Hoceima», déclare-t-il. Parallèlement, «les accès principaux à la place Mohammed VI ne sont plus fermés aux véhicules, mais toujours interdits aux piétons» 20H07. Dans certaines rues, les manifestants mettent en place leurs barrages Les manifestants passent à l'offensive. Selon notre envoyé spécial, les manifestants pour la libération des détenus et la mise en œuvre des revendications du Rif commencent à mettre en place des barrages dans certaines rues de la perle du Rif. «Ils espèrent ainsi empêcher l'intervention des forces de l'ordre et gagner du temps pour se regrouper», nous confie-t-il. 19H45. La police bloque les principaux accès à la place Mohammed VI Les manifestations dans les rues d'Al Hoceima se poursuivent toujours en ce moment malgré l'intervention des forces de l'ordre. Ces dernières viennent de bloquer les accès principaux menant vers la place Mohammed VI dite place des martyrs, nous informe notre envoyé spécial à Al Hoceima. «Les voitures autorisées à emprunter notamment le boulevard Mohammed V depuis ce matin ne passent plus. Les forces de l'ordre interdisent aussi aux piétons de s'approcher de la place», poursuit-il. Il nous déclare aussi qu'un policier vient d'être «tabassé» par des manifestants alors qu'il se trouvait seul face un groupe de jeunes. «Il a tenté de tabasser un manifestant. Les jeunes ont profité du fait qu'il soit seul pour lui adresser des coups avant que d'autres policiers n'arrivent sur place», raconte-t-il. Foule énorme que les flics tentent de disperser avec lacrymo #Hirak #rif #20juillet pic.twitter.com/Fz8KemUPto — Soraya El Kahlaoui (@Sorayakahlaoui) 20 juillet 2017 19H30. Les forces de l'ordre renforcent leur présence à la place des martyrs Deux heures après le coup d'envoi de la marche du 20 juillet à Al Hoceima, les forces de l'ordre continuent de disperser plusieurs manifestations ayant pris place dans les quartiers de la ville du Rif. «Les forces de l'ordre viennent tout juste de renforcer leur présence à la place des martyrs qui devient une ligne rouge à ne pas franchir», déclare notre envoyé spécial à Al Hoceima. Selon lui, «la dispersion des manifestants n'a plus la même intensité qu'il y a deux heures, mais les forces publiques continent de recourir au gaz lacrymogène», poursuit-il. «Ces clashs prédisent une nuit blanche à Al Hoceima», conclut-il. 19H01. Le photojournaliste d'Alyaoum 24 agressé par la police Le photojournaliste du site d'information Alyaoum 24, Samy Maghani a été agressé ce jeudi par la police lors de la couverture de la marche du 20 juillet à Al Hoceima, rapporte le média en ligne. Citant Hajar Rissouni, envoyée spéciale à Al Hoceima, le média indique que son photographe a été blessé à la main alors qu'il couvrait notamment l'utilisation de bombes lacrymogènes contre les manifestants. 18H47. La mosquée Sedraoui encerclée par les forces de l'ordre, les manifestants commencent à évacuer Alors que plusieurs manifestations se déroulent simultanément à Al Hoceima, plusieurs manifestants se sont réfugiés dans l'enceinte de la mosquée Sedraoui située au cœur du centre-ville de la perle du Rif. «Les forces de l'ordre viennent de donner un délai de cinq minutes aux manifestants pour quitter la mosquée avant d'intervenir. Des citoyens ont alors réussi à convaincre les manifestants qui commencent à évacuer la mosquée», rapporte notre envoyé spécial à Al Hoceima. Il fait état d'une voiture de police, dont le pare-brise a été complétement détruis, «probablement par des cailloux» et d'une «marche» de voitures organisée par des MRE au centre-ville. «Ils klaxonnent et scandent des slogans du Hirak», conclut-il. La journée mouvementée que connait à Al Hoceima est loin d'être terminée. 18H17. Jets de cailloux face à l'usage de bombes lacrymogènes Le centre-ville d'Al Hoceima est le théâtre, depuis quelques minutes, d'un clash entre policiers et manifestants. «Alors que la police continue de recourir aux bombes lacrymogènes, des manifestants ont procédé à des jets de pierres et de cailloux en direction des forces de l'ordre», indique notre envoyé spécial à Al Hoceima. Il rapporte aussi que les forces publiques ne sont toujours pas parvenues à disperser les manifestants. Parallèlement, «les maisons au centre-ville fournissent de l'eau et des oignons aux manifestants» pour ceux qui ont été exposés aux bombes lacrymogènes, poursuit notre envoyé spécial. إطلاق القنابل السامة على المحتجين السلميين في مدينة الحسيمة 20 يوليوز !! #Maroc #Hirak #Alhoceima #المغرب #الحسيمة #Morocco #Hirak_Rif pic.twitter.com/oMWM6eGGnS — حسناء المغربية (@lmaghariba) 20 juillet 2017 18H07. Un groupe de MRE originaires du Rif quitte le quartier Anwal vers la Place des martyrs Un groupe constitué de Marocains résidant à l'étranger (MRE) originaires du Rif s'est rassemblé dans le quartier Anwal d'Al Hoceima avant de se diriger vers la place Mohammed VI, à en croire plusieurs internautes sur place et sur Twitter. #الريف #الحسيمة #حراك_الريف #أنوال الجالية الان فانطلاق مسيرة فاتجاه ساحة الشهداء#Hirak #Anwal 20/07/2017 pic.twitter.com/1DjuUTqSya — #كلنا_الزفزافي (@Riiifiya) 20 juillet 2017 17H50. De plus en plus de manifestants dans les rues d'Al Hoceima La marche du 20 juillet à Al Hoceima que les autorités locales tentent d'interdire ne cesse de prendre de l'ampleur. «Les tentatives des autorités locales pour disperser les manifestants échouent face à la détermination des manifestants. Ce sont désormais plusieurs centaines de manifestants qui marchent actuellement pour rejoindre d'autres groupes», indique notre envoyé spécial. «Je ne sais pas pour les autres quartiers de la ville, mais il y a de plus en plus de manifestants qui rejoignent ce groupe initial», informe-t-il. 17h30. Des bombes lacrymogènes pour disperser des manifestants Après les coups de matraques pour disperser les manifestants, les forces de l'ordre ont eu recours à des bombes lacrymogènes pour empêcher un groupe de rejoindre un autre dans le cadre de la grande marche d'Al Hoceima. Selon notre envoyé spécial à Al Hoceima, «des bombes lacrymogènes ont visé des manifestants à l'entrée d'une mosquée située au cœur du centre-ville». «Plusieurs personnes sont actuellement allongées devant la mosquée. Certaines se sont même évanouies», poursuit-il. Il nous déclare aussi que plusieurs 'petites' manifestations se déroulent simultanément dans plusieurs quartiers d'Al Hoceima. صور من اختناقات المواطنين بالغاز المسيل للدموع قبل قليل في حي بالمدينة #الريف #الحسيمة #حراك_الريف 20/07/2017 #Hirak #Rif #Anwal pic.twitter.com/7ImF5KS2kG — #كلنا_الزفزافي(@Riiifiya) 20 juillet 2017 17H20. La police continue de disperser les manifestants Les forces de l'ordre sont déterminées ce jeudi à interdire la marche du 20 juillet. «Les groupes de manifestants, qui ne cessent de s'agrandir, sont vite pris d'assauts par les policiers et les éléments des forces anti-émeutes. Les autorités locales n'hésitent pas à faire appel à la force et aux matraques pour mettre fin à la manifestation», nous confie notre envoyé spécial à Al Hoceima il y a quelques instants. Selon lui, les manifestants forment plusieurs groupes mais n'arrivent pas à se rassembler dans une seule marche. «La présence massive des forces de l'ordre et l'intervention policière les en empêchent», enchaîne-t-il. #maroc Al Hoceima la manifestation a démarré #Hirak #20juillet pic.twitter.com/jMxX6aO0ck — Le Rifain (@abdelM9) 20 juillet 2017 17H. La marche du 20 juillet a bel et bien démarré Malgré l'important dispositif sécuritaire mis par les autorités locales, la grande marche d'Al Hoceima a bel et bien démarré à 17h, nous rapporte notre envoyé spécial. Les manifestants se sont regroupés à proximité de la place des martyrs, poursuit-il. «Liberté, dignité, justice sociale», scandent en chœur les manifestants sur place en ces moments. «Les manifestants sont formés en plusieurs groupes et sillonnent les grandes artères de la ville. Les policiers tentent de les disperser par coups de matraque», informe-t-il. الكل خرج للشارع على شكل مجموعات متفرقة تلتقي في نطقة 1 لتشكل مسيرة ضخمة استراتيجية حرب الشوارع تعود #الريف #الحسيمة #حراك_الريف #Hirak pic.twitter.com/S0RYDwZitG — #كلنا_الزفزافي (@Riiifiya) 20 juillet 2017 16H53. Hamid Mahdaoui de Badil.info arrêté Al Hoceima Le directeur de publication de Badil.info, Hamid Mahdaoui a été arrêté ce jeudi au niveau de l'avenue Abdelkrim Khattabi à Al Hoceima, rapporte Badil.info. Ce dernier cite un citoyen ayant été en compagnie du journaliste avant que ce dernier ne soit interpellé. «Il a été transporté à bord d'une voiture de la police en direction du commissariat de police», poursuit cette même source. Hamid Mahdaoui s'est rendu à Al Hoceima pour couvrir la grande marche, conclut le média. 16H30. Maisons et commerces déverrouillent leur Wifi pour les visiteurs d'Al Hoceima Pour pallier au débit internet lent dans plusieurs zones d'Al Hoceima, des maisons et des commerces ont commencé à déverrouiller leur wifi pour les visiteurs de la ville. «Tous les codes wifi seront retirés à Al Hoceima. Wifi disponible dans tous les quartiers de la ville gratuitement», rapporte sur Twitter une habitante. Tous les codes wifi sont retirés à #alhoussima Wifi est disponible dans tous les quartiers de la ville gratuitement #hirak — Une Muslimah du rif (@Sss_Btk) 20 juillet 2017 Ce mouvement reste toutefois timide puisque notre envoyé spécial, au centre de la ville, n'a pas constaté un déverrouillage des réseaux Wifi. 16H18. Les autorités locales procèdent aux arrestations de manifestants Les autorités locales ne se contentent plus de disperser les rassemblements. Notre envoyé spécial sur place nous déclare avoir été témoin d'une arrestation à quelques mètres de la place des martyrs. «Trois jeunes hommes, dont un portant une écharpe avec les couleurs du drapeau amazigh viennent d'être interpellés puis arrêtés par les policiers sans aucune raison», nous dit-il. «Les policiers ne se déplacent pas seulement en voiture mais ils sont aussi à pied, dans des groupes de plusieurs éléments», conclut-il. 15H50. Prémices d'un clash probable entre citoyens et forces de l'ordre «Les forces de l'ordre ont soudainement commencé à disperser les personnes présentes aux environs de la place Mohammed VI en les obligeant à s'éloigner de la place publique», nous rapporte notre envoyé spécial à Al Hoceima. Selon lui, les citoyens ont commencé à se regrouper à l'approche de 17H. «Cette situation a obligé les commerces à fermer leurs portes. Les cafés à côté de ladite place ont demandé à leurs clients de quitter, ce qui a entraîné un mécontentement général. Des chauffeurs de taxis klaxonnent actuellement en guise de protestation contre l'embargo sécuritaire», poursuit-il. Pour lui, cette situation «risque de marquer le début d'un affrontement entre les citoyens et les éléments des forces de l'ordre avant le début de la marche», nous informe-t-il. 15H42. Des drapeaux noirs au-dessus de la maison de Zefzafi Des correspondants des médias étrangers se sont rendus à la maison de Nasser Zefzafi, leader du Hirak. «Le père de Nasser Zefzafi nous assure que son fils va bien [et] que son moral est très bon. Il l'a vu hier à la prison de Okacha à Casablanca. Emu par le nombre de visites qu'il reçoit et la présence de journalistes étrangers, il se rendra à la manifestation du #hirak dans l'après-midi», rapporte la journaliste Nadia Sweeny. Elle fait également état de drapeaux noirs au-dessus de la maison de la figure de proue du Hirak, «en guise de deuil». Au dessus de la maison du leader du #hirak Nasser #zefzafi emprisonné depuis un mois et demi, des drapeaux noirs en guise de deuil. pic.twitter.com/NONJedhKuV — Nadia Sweeny (@nadiasweeny) 20 juillet 2017 15H23. «Toutes les places publiques d'Al Hoceima sont désormais encerclées» A quelques minutes seulement du coup d'envoi de la grande marche, «toutes les places publiques d'Al Hoceima sont désormais encerclées par les forces de l'ordre», nous rapporte notre envoyé spécial sur place. «Après la place Mohammed VI, les policiers ont également encerclé la place Rif située à quelques centaines de mètres. Même à Sidi Abed, où plusieurs manifestations du Hirak ont eu lieu, les policiers continuent d'empêcher tout regroupement ou rassemblement», poursuit-il. La place située à Sidi Abed. / Ph. Youssef Dahmani - Yabiladi 14H08. Le débit internet s'amenuise au fil des heures à Al Hoceima Depuis ce matin, plusieurs sources sur place rapportent via les réseaux sociaux que le débit internet à Al Hoceima est de plus en plus bas à l'approche de la grande marche prévue vers 17h. «La 4G ne marche plus depuis ce matin et même la 3G est lente», nous déclare notre envoyé spécial sur place. Sur Twitter, l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH) vient de rapporter que son Community Manager n'a plus accès au réseau social à cause notamment du débit internet lent. notre CM qui tweet de Hoceima n'a plus accès à twitter. La 3G ne fonctionne plus dans la ville. Il n'y aura pas de livetweet. — AMDH Rabat (@AMDHRabat) 20 juillet 2017 13H28. Abdessadak Elbouchattaoui, avocat des détenus du Hirak : «Les MRE massivement présents à Al Hoceima» Présent sur place pour la grande manifestation d'Al Hoceima, l'avocat des détenus du Hirak, Abdessadak Elbouchattaoui a indiqué ce jeudi que «des MRE de différents pays européens sont massivement présents à Al Hoceima tout comme les Marocains et la presse locale et internationale». «Des marches des villages et des patelins avoisinants se dirigent actuellement vers Al Hoceima lors de cette date coïncidant avec la commémoration de la bataille d'Anoual qui a une place particulière dans les esprits et les mémoires des Rifains», écrit-il. 13H22. La place Mohammed VI «encerclée» par les autorités La place Mohammed VI est désormais «inaccessible» aux citoyens. «Il y a un important dispositif sécuritaire qui vient d'être déployé il y a quelques instants. Tous les indicateurs confirment que la marche sera interdite et que les autorités n'hésiteront pas à faire appel à la force pour appliquer la décision de la préfecture d'Al Hoceima», nous rapporte notre envoyé spécial. La place Mohammed VI vers 13H22. / Ph. Youssef Dahmani - Yabiladi 13H10. Une nouvelle manifestation à la plage de Quemado Une dizaine de jeunes rifains se sont regroupés aux environs de midi pour protester à la plage de Quemado, nous rapporte notre journaliste sur place. «Ils ont scandé les slogans du Hirak. Des policiers aux entrées de la plage se sont contentés d'observer cette 'petite' manifestation sans intervenir», poursuit notre envoyé spécial. N'ayant duré que quelques minutes, les jeunes ont fini par quitter la plage, conclut-il. Eerste sprankjes protest op strand Al Hoceima #hirak #rif pic.twitter.com/f4OfFptALQ — Alex Tieleman (@alextieleman) 20 juillet 2017 13H. Les autorités empêchent toute personne de se regrouper au cœur de la ville «Les autorités locales de la ville d'Al Hoceima ont commencé dès midi à disperser toute personne voulant se regrouper à la place Mohammed VI dite place des martyrs ou au niveau du centre-ville», nous rapporte notre envoyé spécial à Al Hoceima. Selon lui, «le nombre des policiers a visiblement augmenté par rapport à ce jeudi matin». 12H46. Les autorités commencent à interdir l'accès à Al Hoceima Plusieurs personnes sur place rapportent peu après midi que les autorités locales ont commencé à empêcher des citoyens d'accéder à Al Hoceima. Des internautes ont publié des photos d'eux en train de faire le trajet à pied pour atteindre la ville et prendre part à la marche qui doit démarrer vers 17h. الصورة لاحرار #ايت_حديفة بعد منعهم من الطريق اختاروا المشي ع الاقدام عبر #الجبال للوصول ل #الحسيمة #الريف #حراك_الريف #Hirak 20/07/201 pic.twitter.com/pXXYEq9b0N — #كلنا_الزفزافي (@Riiifiya) 20 juillet 2017 10H46. Manifestants et forces de l'ordre se préparent pour le coup d'envoi de la marche Quelques heures seulement avant le coup d'envoi de la grande marche du 20 juillet qu'abritera Al Hoceima, la ville du Rif est étonnamment calme en cette matinée. C'est ce que nous confie ce jeudi notre envoyé spécial à Al Hoceima depuis la place Mohammed VI, dite Place des martyrs. «Tout est calme. Certains commerces ont ouvert alors que d'autres sont toujours fermés. Il y a beaucoup de Marocains issus de plusieurs villes. Il suffit de faire un tour dans le centre d'Al Hoceima pour s'en apercevoir», dit-il. Notre envoyé spécial relève également l'important dispositif sécuritaire mis en place par les autorités de la ville pour empêcher la manifestation. «Il y a un très grand nombre de policiers, en tenue de service mais surtout en civil. Beaucoup d'estafettes de police, des services auxiliaires et des forces anti-émeute sont déjà sur place», poursuit-il. «Des camions citernes pour propulser de forts jets d'eau afin de disperser les manifestants sont aussi présents.» Le dispositif sécuritaire a également été mis en place au niveau des entrées/sorties de la ville du Rif. «Des barrages ont été installés à chaque sortie ou entrée de la ville, qui sont toutes contrôlées», rapporte notre envoyé spécial. Les autorités locales ont interdit lundi la grande marche d'Al Hoceima par le biais d'un communiqué de presse de la préfecture de la ville. Les activistes du Hirak maintiennent toutefois qu'ils sortiront manifester ce jeudi pour réclamer la libération des détenus et la mise en œuvre des revendications sociales. «Ni l'heure ni le lieu de départ de la manifestation n'ont toutefois pas été précisés», conclut notre envoyé spécial. Article modifié le 01/10/2017 à 19h28