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Les humoristes MRE et «Le Marrakech du Rire» à l'honneur
Publié dans Yabiladi le 03 - 05 - 2017

Le festival international de l'humour par excellence revient comme chaque année pour une nouvelle édition du 28 juin au 2 juillet 2017. Initié par l'humoriste franco-marocain, Jamel Debbouze en 2011, ce festival du rire purement marocain se veut d'année en année plus grandiose et plus surprenant. Présentation de cette 7ème édition ce matin dans l'émission hebdomadaire spécial MRE de Radio 2M et Yabiladi.com.
La joie et la bonne humeur étaient les maîtres mots lors de la matinale Oui mais Non de ce mercredi 3 mai 2017. Et pour cause, sur le plateau en compagnie de Youssef Ksiyer, Fathia El Aouni et Mohamed Ezzouak, on comptait deux invités spéciaux qui ne sont autres que les humoristes MRE Mohamed Benyamna alias Booder et Karim Duval.
Suite à la conférence de presse de présentation du Marrakech du Rire 2017 qui s'est tenue hier à Casablanca, l'émission radio est revenue ce matin sur l'histoire de ce festival, de la culture du rire dans le royaume mais aussi, actualité oblige, sur le climat qui règne en ce moment en France à la veille du second tour de la présidentielle pour ces Franco-marocains.
Booder et Karim Duval, expériences différentes, amour unique pour le Maroc
Mais c'est surtout le festival estival qui captera l'attention : une manifestation haute en couleurs cette année puisqu'il y aura plus de spectacles et pour tous les goûts. Deux invités aujourd'hui, deux profils différents mais un dénominateur commun : le Maroc. «Pour nous Franco-marocains, puisqu'on est très attaché à nos pays d'origine et le pays de nos parents aussi, le pays de nos vacances, moi je suis très fier que ça se passe au Maroc», explique Booder. Ce dernier a, en effet, grandi en France et se souvient avec nostalgie du Maroc de ses vacances.
Quant à Karim, il a grandi à Fès avant de choisir la France pour finir ses études. Après un cursus à l'Ecole centrale de Paris, le Maroco-sino-français entame sa carrière d'ingénieur aéronautique. Il foule ses premières scènes dans le Sud de la France.
«J'ai fait le chemin inverse, je suis devenu humoriste là-bas et c'est l'humour qui me ramène ici. C'est l'une des choses que j'adore dans ce métier. (…) Ce métier, plus que celui que je pratiquais, me ramène vers le Maroc.»
Et sur sa présence au sein de la troupe du Marrakech du Rire cette année, il se montre enthousiaste : «C'est complètement incroyable, et surtout moi qui ait grandi au Maroc. C'est la consécration». Pour lui, «le festival de Marrakech (…) célèbre tous les Maroc et tous les Marocains dans leur diversité». Un point qu'il met d'ailleurs en avant en se distinguant et en adaptant ses spectacles en darija lorsqu'il est de retour dans son pays d'enfance.
Booder a, quant à lui, su puiser ses sources dans ses racines pour faire un humour unique et reconnaissable. Et pour cause, son enfance a été rythmée par Abderraouf ou encore le duo Sefaj w Mhiwal, une histoire culturelle qu'il n'hésite pas à mettre en avant. Ce qui lui fera remarquer que le One man Show est encore récent au Maroc et que l'humour était surtout présent à travers «L'7al9a».
Enfin, lors du festival le théâtre aura droit de cité avec la pièce de Mohamed El Jem «Ja o jab», ainsi que celle de Booder, «La grande évasion», jouée aux côtés de Paul Séré et Wahid Bouzidi.
Affiche du Marrakech du Rire 2017. /Ph. Marrakech du Rire
Le Marrakech du Rire, pour rappel, c'est 80 000 festivaliers. Un chiffre qui aspire à s'élever à 100 000 spectateurs cette année et quelque 70 millions de téléspectateurs à travers le monde. Des chiffres qui permettent chaque année à Marrakech de vivre au sens propre comme au figuré puisque tous les corps de métiers sont touchés par cette manifestation tant dans l'artistique que le touristique. Pour vous tenir en haleine, vous pourrez rire avec EKO qui présentera l'émission ramadanesque du Jamel Comedy Club à la sauce marocaine sur 2M.
«L'humour est le meilleur médicament et devrait être remboursé par la sécurité sociale. C'est l'une des raisons pour lesquelles je fais ce métier, parce qu'on établit un dialogue, on va parler avec les gens, on échange, on apprend», conclut Karim Duval.
Pour écouter le replay de l'émission cliquer ici :


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