Le World Economic Forum (WEF) vient de dévoiler son indice 2016 de la performance des politiques énergétiques des pays à travers le monde. Le rapport qui fournit une analyse globale sur la période 2009-2016, montre une nette amélioration du Maroc. Détails. Avec un score de 0,62/1, le Maroc est 59ème de l'Indice mondial 2016 de performance des politiques énergétiques publié ce mardi par le World Economic Forum (WEF). Une nette amélioration du royaume qui, comparé à 2009, gagne ainsi 13 places dans ce classement, selon l'analyse globale fourni par le rapport. Cet indice, qui met l'accent sur le suivi des indicateurs permettant d'évaluer la performance du système énergétique de 126 pays à travers la planète, est basé sur trois sous-indices : croissance économique et développement, durabilité environnementale, accès à l'énergie et la sécurité. Ces derniers sont eux-mêmes déterminés à partir de neuf indicateurs déclinés en 18 sous-indicateurs. Pourtant grand importateur d'énergie avec parallèlement des profits non conséquents sur l'exportation de haute énergie, la Suisse s'illustre en meilleur élève au monde en matière de politique énergétique. Le rapport évoque un «bon fonctionnement» de son système qui arrive à soutenir la croissance économique grâce notamment à sa faible intensité énergétique et un approvisionnement diversifié. Viennent ensuite la Norvège, la Suède et la France et le Danemark qui clôt le top 5. L'Espagne est 7ème, tandis que les Etats-Unis arrivent plus bas dans le tableau au 48ème rang. Sur le podium en zone MENA Israël (58ème) étant classé dans la catégorie des économies avancés, le Maroc –dans cette étude- occupe ainsi le podium dans la région MENA. Autrement dit, la politique énergétique du royaume chérifien est la meilleur du monde arabe. La Tunisie suit au 63ème, bien avant l'Algérie (71ème), la Libye (82ème) ou l'Egypte (83ème). Les Emirats Arabes Unis sont, quant à eux, au 104ème rang, quand le Qatar et l'Arabie Saoudite se classent respectivement 107ème et 114ème. Dans le détail, le Maroc présente un système dans laquelle l'alimentation en énergie est relativement bien sécurisée, accessible et diversifiée, selon les agents du WEF qui lui donne la note de 0,75 sur ce sous-indice. En revanche, le royaume reste moyen l'impact de la politique énergétique du royaume sur la croissance économique ainsi que l'impact environnemental de l'offre et la consommation d'énergie restent moyens. En d'autres termes, la politique du Maroc devrait être menée de manière à mieux booster la croissance et limiter au maximum la dégradation de l'environnement. Estimant que les exigences internationales en matière de politique énergétique devraient se renforcer à l'avenir, le WEF recommande aux gouvernements d'être ouverts à d'éventuelles nouvelles orientations répondant à l'évolution du secteur, tout en garantissant la sécurité énergétique.