L'accord de pêche entre le Maroc et l'UE n'offre pas toutes les satisfactions aux armateurs espagnols. La Confédération espagnole de la pêche (CEPESCA) s'attend même à ce que les représentants européens et marocains donnent des «clarifications» et des «améliorations techniques» au protocole, qui affecte principalement les flottes des Îles Canaries, de l'Andalousie et de la Galice. Le secrétaire général de la CEPESCA, Javier Garat, a fait allusion à l'accord à l'issue d'une entrevue avec le ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation et de l'Environnement, Miguel Arias Cañete, pour examiner les questions les plus importantes de la législature de la pêche. Selon EFE, les représentants espagnols et marocains se réunissent ces mercredi et jeudi à Rabat pour discuter des détails de l'accord. Toutefois, le protocole n'a pas encore eu la signature du roi Mohammed VI «car il manque une réunion technique et nous ne pouvons pas obtenir ce que nous voulions par une réunion formelle», a expliqué Garat. Parmi les questions qui seront traitées cette semaine, figurent celles relatives aux membres de l'équipage, aux obligations de débarquements que «nous espérons voir résolues», a ajouté Garat. En plus, en vertu du nouvel accord, les pêcheurs espagnols souhaiteraient des «améliorations» dans la catégorie de la flotte de pêche démersale et «quelques changements» dans l'activité du poulpe dans les eaux marocaines.