Colas a remporté trois contrats auprès de l'Office national des chemins de fer (ONCF) pour le développement de la ligne à grande vitesse (LGV) Kénitra – Marrakech, à travers la filiale marocaine GTR et Colas Rail. L'entreprise française a annoncé que la première avait été sélectionnée pour le troisième lot des travaux de génie civil, pour une enveloppe de près de 180 millions d'euros. La seconde supervise le lot Nord «pour la conception et la construction de voies, caténaires et sous-stations pour 200 millions d'euros», fait savoir un communiqué. Les travaux de GTR sur près de 40 kilomètres porteront sur le terrassement, les ouvrages d'art courants et la réalisation de cinq ponts, d'ici 2027. Par ailleurs, la filiale ferroviaire «réalisera également le lot n°1 des travaux de superstructure et de génie civil sur voies en exploitation, pour 50 millions d'euros», a ajouté la même source. Ces chantiers ont pour objectif d'étendre le réseau LGV jusqu'à Marrakech, «avec des infrastructures de classe mondiale, en prévision de l'accueil de la Coupe du monde de 2030», souligne-t-on. «Les travaux de Colas Rail, en groupement avec SETEC, couvrent des prestations de voies ferrées, de caténaires, de bases travaux, de sous-stations électriques et de génie civil sur un tronçon grande vitesse de 346 km en voie simple et de 112 km en voie simple sur le réseau régional. La livraison de ces travaux est prévue pour 2028», fait savoir la société mère. Président de Colas Rail, Hervé Le Joliff s'est félicité de cette confiance renouvelée, puisque l'entreprise a déjà réalisé «les travaux de voie et de caténaire de la première LGV du Maroc, la ligne Tanger-Kénitra», entre 2014 et 2018. Au-delà de ce chantier, l'acteur de travaux publics français est présent au Maroc depuis près de 100 ans, durant lesquels il a supervisé plusieurs projets routiers, ferroviaires et industriels.