Ph. Yabiladi Ph. Yabiladi Ph. Yabiladi Ph. Yabiladi Ph. Yabiladi Des centaines de personnes ont participé, mercredi 31 juillet, à un sit-in devant le Parlement marocain à Rabat, pour dénoncer l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Hier matin, le Mouvement palestinien de résistance islamique a confirmé que son leader avait été tué dans un raid israélien, visant son domicile dans la capitale iranienne Téhéran. Initié par le Groupe d'action nationale pour la Palestine, le rassemblement s'est indigné d'un «crime sioniste parrainé par les Etats-Unis». Les manifestants ont porté des drapeaux palestiniens et des portraits d'Ismaïl Haniyeh, tout en scandant des slogans en faveur de la résistance. Ils ont également renouvelé leur solidarité avec la population de la bande de Gaza, en proie à l'offensive de l'occupation israélienne depuis le 7 octobre 2023. Dans ce sens, le sit-in dénoncé les accords de normalisation signés entre des Etats arabes, dont le Maroc, et Israël. Par la même occasion, les manifestants ont exigé la fin de la normalisation et la fermeture du bureau de liaison israélien à Rabat. Dans ce contexte, le Groupe d'action nationale pour la Palestine a déclaré que ce sit-in s'inscrivait dans la continuité de ses actions de mobilisation depuis octobre dernier, «face à la guerre génocidaire» menée par Israël et «jusqu'à la chute de la normalisation» des relations diplomatiques avec le royaume. Au Maroc, le nouvelle de l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh a suscité de vives réactions. Partis politiques, anciens ministres et organisations de la société civile se sont indignés d'un «acte terroriste» et d'un «nouveau crime politique», inscrit dans le ciblage systématique des dirigeants palestiniens par Israël.