À Tanger, une enquête sur un trafic de stupéfiants a mené la police à la découverte du corps d'un épicier disparu depuis six ans, «encastré dans un mur de son propre domicile à Tanja Balia», relate Le360. Dimanche soir, vers 22h30, les accusés ont été déférés devant le parquet de Tanger, puis devant le juge d'instruction. Il s'agit d'une mère et de ses cinq enfants. La famille inculpée est poursuivie pour actes de torture ayant entraîné la mort, complicité et non-dénonciation de crime, ainsi que pour trafic de stupéfiants. Elle a été incarcérée dans les prisons locales d'Asilah et de Tanger. Cette sinistre découverte, en date du samedi 1er juin, fait suite à une enquête sur une affaire de drogue impliquant la famille du défunt. Jeudi dernier, la police a procédé à l'arrestation proches, en possession de grandes quantités de stupéfiants, dont 4 331 comprimés d'ecstasy, 290 grammes d'héroïne, de la cocaïne et 52 bouteilles de gaz anesthésiant. Selon les premières investigations, le père, exaspéré par les activités illicites de son fils et les pratiques de sorcellerie de sa femme, aurait été une cible pour eux. Un soir, la situation a dégénéré en une confrontation violente, durant laquelle il a été brutalement torturé, assassiné puis «muré dans le ciment» par sa propre famille. Pendant six ans, cette dernière n'a rien laissé paraître, dupant ainsi les voisins et les autorités par des histoires fictives. Le contraste entre leur façade irréprochable et les secrets sinistres qu'ils cachaient, s'est révélé particulièrement troublant pour l'ensemble du quartier.