Rome accueille, ce lundi, le sommet Italie-Afrique. Une édition consacrée au développement du continent, comme en témoigne la participation de représentants des agences des Nations unies, dont le Programme alimentaire mondial (PAM), ainsi que d'autres institutions internationales, notamment le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. Le Maroc y est représenté par le chef de l'exécutif, Aziz Akhannouch. Le Polisario ne figure pas sur la liste des invités à ce conclave. L'Italie n'a pas cédé aux pressions de l'Algérie sur le gouvernement de la Première ministre Giorgia Meloni, pour convier convier le mouvement séparatiste au tour de table. Déçues, les autorités algériennes ont réduit le niveau de leur représentativité à la réunion de Rome. En l'absence du président Abdelmadjid Tebboune, c'est le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, qui a conduit la délégation algérienne à ce sommet. D'habitude, c'est le Premier ministre qui remplace le chef d'Etat aux rencontres de partenariat entre l'Union africaine et des puissances mondiales, comme c'était le cas au sommet Russie - Afrique de juillet dernier. Le président Tebboune a eu, samedi, un entretien téléphonique avec la Première ministre Giorgia Meloni. Officiellement, les deux parties «ont eu des discussions très approfondies sur des questions régionales communes, à leur tête la Conférence Italie-Afrique, prévue dans la capitale italienne, Rome, à la fin du mois en cours», indique la présidence algérienne dans un communiqué. Le Polisario observe le silence sur sa mise à l'écart du sommet Italie-Afrique.