Le Bureau exécutif de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) s'est dit préoccupé par les difficultés constatées au niveau du traitement des demandes de renouvellement des cartes de presse, ainsi que les protestations engendrées par cette situation au sein du corps professionnel. Dans un communiqué à l'issue de sa réunion du lundi 22 janvier, l'instance a exprimé son espoir que l'octroi de ces cartes soit accéléré, sans plus de lenteur ni de réticence. Dans ce sens, la FMEJ rappelle que la base légale de toute convention collective relative à la presse et à l'édition est celle de 2005. Par la même occasion, la FMEJ a renouvelé son appel à l'adoption d'un salaire de 3 000 dirhams ou 4 000 dirhams, respectivement, pour la presse régionale et électronique, conformément aux décisions préalables du Conseil national de la presse (CNP), conditionné par un dialogue juridique sur l'élaboration d'une convention collective actualisée tenant compte des réalités économiques du secteur. Par ailleurs, la FMEJ a appelé la commission provisoire à la flexibilité concernant les documents de la sécurité sociale et à s'assurer seulement de la déclaration de procédure des salariés, tel que prévu par la loi. Concernant le décret gouvernemental relatif à l'aide publique, la FMEJ a relevé que les conditions qu'il inclut son particulièrement préjudiciables à la presse électronique et à la presse régionale. Elle prévient également qu'il pourrait précipiter la fermeture de nombreuses imprimeries de journaux, avec des répercussions sociales conséquentes. Dans ce sens, l'instance rappelle être disposée à dialoguer avec les syndicats représentatifs pour l'élaboration d'un système juridique et contractuel intégré. La FMEJ se dit également ouverte au débat sur la révision de la convention collective de 2005, dans les conditions de respect de la loi.