Jeudi 9 novembre à Madrid, le fondateur de Vox, Alejo Vidal-Quadras, 78 ans, a été touché à la tête par un tir d'arme à feu. Alors que l'enquête se poursuit, un média d'extrême droite espagnol avance la «piste marocaine». Bien que Quadras, dans ses déclarations à la police, ait pointé la responsabilité de l'Iran dans le projet d'assassinat, affirmant qu'il entretient de solides relations avec l'opposition au régime iranien, OK Diario estime qu'un «réseau marocain» serait le commanditaire de l'attentat. Une allégation qui n'est soutenue par aucune preuve. Le média a même reconnu que l'enquête est encore à un stade «très embryonnaire». «Les sources de l'investigation» consultées par OK Diario «expliquent qu'elles ne sauront peut-être jamais qui a ordonné le meurtre» d'Alejo Vidal-Quadras. Teresa Gómez, l'auteure de l'article, a déjà prononcé ces mêmes allégations lors de sa participation à une émission d'une chaîne TV en Espagne, soulignant que l'attentat a pour objectif de «déstabiliser l'Espagne» par le Maroc. «Cet Etat souhaite bénéficier d'un moment d'instabilité en Espagne» créé par le meurtre d'Alejo Vidal-Quadras «pour prendre le contrôle de l'Espagne», a-t-elle estimé. Une version que la formation Vox n'a eue cesse de répéter depuis des années. La formation d'extrême droite a déjà accusé le Maroc de «déstabiliser l'Espagne» par «l'invasion migratoire», «revendiquer la marocanité de Ceuta et Melilla» et «inonder le marché européen par des produits agricoles marocains».