Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a indiqué que près de 100 000 enfants avaient été affectés par le séisme, survenu vendredi dernier au Maroc et ayant fait au moins 2 900 morts. Rappelant qu'il s'agit de l'évènement sismique le plus puissant dans le royaume depui 1960, l'institution onusienne indique ne pas connaître le nombre d'enfants tués et blessés, mais souligne que selon les dernières estimations de 2022, les enfants représentent près d'un tiers de la population dans le pays. Dans ce contexte, l'UNICEF dit avoir «déjà mobilisé du personnel humanitaire pour soutenir la réponse immédiate sur le terrain, qui est menée par le Royaume du Maroc». Ce processus s'opère «en étroite coordination avec les autorités et les partenaires de l'ONU», assure l'institution, tout en affirmant être disposée à «soutenir davantage l'intervention humanitaire, si nécessaire, afin d'apporter aux enfants et aux familles touchés des fournitures et des services essentiels». Dans une note d'information, l'UNICEF indique que «des milliers de maisons ont été détruites, déplaçant les familles et les exposant aux éléments à un moment de l'année où les températures chutent pendant la nuit». Aussi, «des écoles, des hôpitaux et d'autres installations médicales et éducatives ont été endommagés ou détruits par le tremblement de terre, ce qui a un impact supplémentaire sur les enfants». Dans un premier bilan, dimanche, le ministère de l'Education nationale, du préscolaire et des sports a déploré la mort de 7 enseignants et de plusieurs élèves parmi les victimes de ce tremblement de terre, alors que 39 autres cadres pédagogiques ont été blessés. Un total de 530 établissements scolaires et 55 internats ont été endommagés à des degrés divers, allant de l'effondrement à des fissures graves, surtout dans les provinces d'Al-Haouz, Chichaoua et Taroudant. L'UNICEF indique que «comme pour tous les tremblements de terre importants, des répliques sont susceptibles de se produire dans les jours et les semaines à venir, exposant les enfants et les familles à des risques supplémentaires». Globalement, «les Nations unies estiment que plus de 300 000 personnes ont été touchées à Marrakech et dans les montagnes du Haut Atlas», ajoute la même source.