Les revendications marocaines pour récupérer Ceuta et Melilla n'ont aucun impact sur le partenariat entre le royaume et l'Union européenne. C'est la réponse de la Commission européenne à la question co-signée par les eurodéputés espagnols du Groupe Renew, Jordi Cañas y Maite Pagazaurtundúan, qui avaient exigé de la CE de sanctionner le Maroc pour «ses multiples remises en question de l'espagnolité» des deux présides. Bruxelles «n'envisage pas de réviser l'association étendue et fructueuse entre l'UE et le Maroc», a répondu le Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. En revanche, Josep Borrell a assuré que «les institutions de l'UE ont publiquement réaffirmé la position officielle bien connue sur l'importance de protéger les frontières extérieures de l'UE et c'était l'objectif des déclarations du vice-président [Margaritis] Schinas concernant les villes espagnoles de Ceuta et Melilla, deux territoires qui appartiennent à l'Union européenne et font partie de ses frontières extérieures». Pour rappel, le ministère marocain des Affaires étrangères avait revendiqué, dans une lettre adressée le 17 mai à la Commission européenne, la marocanité de Ceuta et Melilla.