En Espagne, la cheffe de Sumar, Yolanda Diaz, a tenté de circonscrire l'onde de choc des déclarations de son n°2 sur la liste de son mouvement à Madrid aux législatives anticipées du 23 juillet, l'ambassadeur Agustín Santos Maraver, taxé par les partisans du Polisario d'être «pro-Maroc». «Nous défendons l'autodétermination du Sahara dans le cadre des résolutions des Nations unies», a précisé la ministre du Travail dans une interview accordée à la chaîne La Sexta. «Les droits de l'Homme ne peuvent être relativisés dans une partie du monde et toutes les listes de Sumar dans toute l'Espagne défendent exactement la même position», a-t-elle souligné. Le diplomate Santos Maraver a affirmé, dans une interview donnée la semaine dernière à EFE, que les violations des droits humains commises par le Maroc se limitent à des «cas individuels». Il a également indiqué que l'organisation d'un referendum au Sahara occidental, comme l'exige le Polisario, «est irréaliste», arguant que le recensement des électeurs effectué par l'Espagne en 1974 «n'est plus adapté à la réalité démographique actuelle». Des déclarations qui ont provoqué l'ire des partisans du Polisario. L'équipe de Sumar a pris contact avec des membres de la délégation générale du Front en Espagne, très remontés contre la deuxième place accordée à l'ambassadeur Santos Maraver sur la liste de Sumar à Madrid. Les négociations se sont conclues par une déclaration du mouvement de Yolanda Diaz en faveur de «l'autodétermination du peuple sahraoui».