Au Parlement autonome de l'Andalousie, les partisans du Polisario veulent exhumer l'«intergroupe parlementaire pour la paix au Sahara». Une revendication portée, mardi 14 mars, par le coordinateur régional du Parti de la Gauche unifiée, rapporte Europa Press. «Il ne peut y avoir aucun type d'argument justifiant que le Parlement andalou rompt avec sa longue histoire de solidarité avec le peuple sahraoui», a souligné Toni Valero dans des déclarations à la presse. «Cet intergroupe doit être renouvelé avec plus de zèle si possible en raison de la situation de guerre entre le peuple sahraoui et le Maroc (…) C'est une urgence politique», a-t-il plaidé. La constitution de cette instance, qui défend les positions du Polisario, nécessite l'adhésion de tous les groupes siégeant au Parlement andalou. La dernière législature a connu la création, en février 2020, de l'«intergroupe parlementaire pour la paix au Sahara» dont la présidence avait été confiée à la députée María del Carmen García Bueno de Podemos. Elle a, depuis, rompu avec ce parti. La nouvelle composition du Parlement de l'Andalousie, issue des élections du 19 juin 2022, a donné la majorité absolue au Parti Populaire (PP), 58 sièges, le PSOE (30), Vox (14) et 5 députés pour une coalition de petites formations d'extrême gauche et des Verts, dont la Gauche unifiée de Toni Varelo.