Le Maroc poursuit ses tentatives d'isoler la présidente du Parlement andin, la sénatrice colombienne Gloria Florez, proche de l'Algérie et du Polisario. «Quinze membres de l'Assemblée générale du Parlement andin, parmi les 25 que compte cet organe constitutionnel, ont réitéré, dans une pétition adressée à la présidente de ce Parlement, leur position ferme soutenant l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc et l'initiative d'autonomie comme solution au différend autour de la question du Sahara», indiquent-ils dans une déclaration, dont copie a été adressée au Parlement marocain. Les 15 parlementaires, rapporte la MAP, ont exprimé leur appel à «promouvoir la paix et la stabilité, et à considérer le dialogue civilisé comme le meilleur moyen de parvenir au consensus nécessaire conduisant à un climat de paix réelle et durable». Pour mémoire, le Maroc a réussi, il y a quelques semaines, à arracher la condamnation des membres de la Commission des Affaires étrangères du même Parlement andin quant à l'appel de Mme. Florez à «mettre fin à l'occupation du Sahara occidental». Une déclaration faite à l'occasion de sa participation, comme invitée par l'Algérie, à la séance d'ouverture d'une session de l'Union des parlements des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique (UPCI), organisée le 30 janvier à Alger.