Les autorités marocaines ont transféré, vers les villes du centre du pays, environ 500 migrants de nationalités subsahariennes arrêtés ce week-end dans le nord du Maroc, près de Ceuta. Une source sécuritaire a expliqué, ce lundi à l'agence espagnole EFE, que les arrestations ont eu lieu dans des zones proches de l'enclave, notamment dans la province de Tétouan et dans la préfecture de M'Diq-Fnideq, samedi dernier et dimanche à l'aube. Elle a ajouté qu'il s'agit d'opérations contre des migrants qui se préparaient pour une éventuelle traversée de la frontière de Ceuta. Les personnes arrêtées font partie d'environ 1 000 migrants que les autorités estimaient se trouver dans la zone proche de Ceuta. Selon un témoin consulté par EFE, des dizaines de migrants attendaient, lundi matin, d'être transportés en autobus dans une caserne de la gendarmerie marocaine de la localité de Fnideq. En outre, la police marocaine a arrêté, dimanche, onze subsahariens à Tanger et a saisi 18 crochets artisanaux habituellement utilisés pour escalader des clôtures métalliques, comme celles de Ceuta et Melilla. La Direction générale de la sécurité nationale a rapporté, ce lundi dans un communiqué, ces dernières arrestations, qui ont eu lieu lors d'une opération menée à la gare de la ville de Tanger, située à 50 kilomètres à l'est de Ceuta. Le communiqué explique que les 11 personnes arrêtées ont été placées en garde à vue et ont fait l'objet d'une enquête, sous la supervision du ministère public, pour tenter de révéler toutes les circonstances de cette affaire et savoir s'ils ont des liens avec des réseaux de trafic d'êtres humains.