La Chambre des conseillers et le Conseil de la Choura d'Arabie Saoudite ont signé, lundi à Rabat, un mémorandum d'entente dans le but de favoriser une coopération étroite et une réactivité permanente entre les deux institutions législatives. Un communiqué de la deuxième chambre rapporte que la signature de ce mémorandum d'entente, en présence du président de la Chambre des conseillers, Naama Mayara et le docteur Abdellah Bin Mohamed Al Cheikh, président du Conseil de la Choura d'Arabie Saoudite, est motivée par le désir des deux parties de consolider davantage leurs relations solides et amicale, mais aussi du fait que la réactivité parlementaire dans les domaines d'intérêt commun aide à promouvoir la confiance et l'entente réciproques tout en élargissant les champs de la coopération. Ce texte porte sur la promotion des visites des délégations parlementaires entre les deux parties ainsi que la réactivation de l'action des commissions parlementaires d'amitié en incitant ses membres à accorder plus d'intérêt aux aspects parlementaires d'intérêt commun, outre la proposition portant sur la mise en place d'un mécanisme dédié à l'échange des expertises et les études parlementaires. Hier également, le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, et le président du Conseil saoudien de la Choura, ont signé un mémorandum d'entente qui se veut un cadre de coopération et d'interaction continue entre les deux institutions législatives. Le mémorandum prévoit la mise en place d'un mécanisme d'échange de visites annuelles, la promotion de l'échange de visites des délégations parlementaires, la création des groupes de travail conjoints et la consolidation des relations entre les membres des deux institutions, afin de se pencher sur les questions et les aspects parlementaires d'intérêt mutuel. Tout en proposant un mécanisme d'échange d'expertises et d'études parlementaires, et dans le but de soutenir les intérêts des deux pays, le mémorandum met l'accent sur l'importance de la communication et de l'extension des liens durables entre les deux institutions à travers l'intensification de la coopération bilatérale, l'échange des points de vue, la coordination et le dialogue régulier, aux niveaux de la Présidence, du Secrétariat général et des groupes de travail, ainsi qu'au sein des forums parlementaires régionaux et internationaux.