Le président de la Chambre des conseillers, Naama Mayara, et la présidente du Sénat équato-guinéen, Teresa Efua Asangono, ont signé vendredi un mémorandum d'entente portant création de mécanismes de coopération et de consultation, dont les domaines sont définis par des protocoles joints audit texte. Ce mémorandum, paraphé en marge des travaux de la 11ème Conférence de l'Association des sénats, conseils de la choura et conseils similaires d'Afrique et du monde arabe (ASSECAA) et du Forum du dialogue parlementaire des sénats d'Amérique latine et des Caraïbes, vise notamment la tenue de consultations régulières, constantes et constructives au sujet des questions d'intérêt commun, au service des intérêts supérieurs des deux pays, la coordination des efforts et des positions, l'unification des points de vue au niveau des organismes parlementaires et gouvernementales régionales, continentales et internationales, en plus de la réalisation de la solidarité et du soutien mutuel au sein de ces organismes, indique un communiqué de la Chambre des conseillers. Ce texte, ajoute le communiqué, vise également à instaurer des canaux de communication et d'interaction parlementaire à travers l'échange de visites, d'expertises, d'expériences, d'informations et de documents entre les deux Chambres, renforcer les actions communes via des programmes de coopération, organiser des conférences, forums et journées d'études et de communication autour de sujets d'intérêt commun, activer les groupes de coopération et d'amitié parlementaire, consolider la coopération technique entre les administrations de la Chambre des conseillers et du Sénat équato-guinéen, en plus du soutien des capacités du staff parlementaire dans les domaines de la législation, contrôle, diplomatie parlementaire, évaluation des politiques publiques, nouvelles technologies et de la communication. Cette convention, qui s'inscrit dans la continuité des liens d'entente, d'amitié et de coopération liant les deux pays, vient couronner les efforts déployés par les deux parties sur la voie de la consolidation de l'édifice démocratique, du renforcement du système des droits de l'Homme, de l'égalité des sexes et de la promotion des valeurs de tolérance et de paix. Elle s'inscrit également dans le cadre de l'engagement des deux pays à renforcer le dialogue et la consultation parlementaire, en tant que moyen permettant de consolider les liens d'amitié et de coopération entre les deux institutions législatives et de renforcer la solidarité entre les deux peuples, et à mettre à profit les opportunités disponibles sur les différents plans, politique, économique et culturel. La convention émane aussi de la conviction des deux parties du rôle central de la diplomatie parlementaire dans la consolidation des relations bilatérales et le renforcement de l'entente entre les deux peuples et de l'importance de rapprocher leurs points de vues sur nombre de questions de politique internationale. Selon ses signataires, le texte reflète la volonté de coordonner la coopération afin de réaliser les objectifs parlementaires communs et traduit leur disposition à donner une nouvelle impulsion aux relations entre les deux organismes, ainsi que leur engagement à instaurer un partenariat parlementaire aux niveaux bilatéral et multilatéral au service des intérêts communs des deux pays.