Après l'ONU, l'Algérie aurait tenté d'entraver l'adoption d'une déclaration du Comité ministériel arabe chargé de l'action internationale contre les politiques et procédures israéliennes illégales dans la ville occupée d'Al Qods. Derrière la mobilisation d'Alger, une référence au Comité Al-Qods et au rôle du roi Mohammed VI. L'Algérie profite de toutes les occasions pour attaquer le Maroc. Après avoir fait obstruction à l'adoption d'une déclaration du groupe arabe à New York concernant l'attaque israélienne contre Al Qods, qui a salué les efforts du roi Mohammed VI, Alger aurait mené une action similaire, lors de la réunion ministérielle sous l'égide de la Ligue arabe destinée à discuter de la situation en Palestine, tenue ce mercredi. Des sources citées par l'agence MAP ont indiqué que le représentant de l'Algérie aurait tenu une «position ridicule» lors de la réunion, organisée à Amman, du Comité ministériel arabe chargé de l'action internationale contre les politiques et procédures israéliennes illégales dans la ville occupée d'Al Qods. Elles expliquent qu'après que le représentant algérien a constaté que la déclaration finale comprend un paragraphe soulignant le rôle du roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods et de l'Agence Bait Mal Al-Quds Al-Sharif, il aurait «exigé que la déclaration inclue un paragraphe sur le rôle du président algérien» Abdelmadjid Tebboune pour Al Qods et la Palestine. La déclaration adoptée sans mention du «rôle» d'Abdelmadjid Tebboune Les mêmes sources ajoutent que «les participants n'ont pas examinée» la demande du représentant de l'Algérie. La déclaration finale a été adoptée, telle que proposée par la présidence du comité et le secrétariat général de la Ligue des Etats arabes, avec l'intégralité du paragraphe susmentionné concernant la présidence du Comité Al Qods. Face au rejet arabe, l'Algérie a annoncé sa réserve quant à la déclaration. «Une réserve qui n'affecte pas le consensus arabe pour soutenir Al Qods et ses habitants», précisent les mêmes sources. Pour le moment, ni l'agence de presse algérienne ni les médias algériens n'ont mentionné les réserves exprimées par l'Algérie. La déclaration finale de la réunion, convoquée par la Jordanie, évoque «le soutien et l'intensification du travail institutionnel arabe et islamique en faveur d'Al Qods et de ses habitants et le rôle du Comité Al Qods par l'intermédiaire de l'Agence Bayt Mal Al-Qods, présidée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI du Royaume du Maroc». Elle mentionne aussi le rôle de la Jordanie et la «tutelle hachémite historique, assumée par Sa Majesté le Roi Abdallah II, dans la protection des lieux saints islamiques et chrétiens à Al Qods». Le Comité ministériel arabe compte parmi ses membres la Jordanie, le Maroc, l'Algérie, l'Arabie saoudite, la Palestine, le Qatar, l'Egypte et la Tunisie en sa qualité de président du Sommet arabe et les Emirats arabes unis en tant que membre du Conseil de sécurité, en plus de le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes. Avant cette réunion, le Représentant permanent de l'Algérie auprès de l'Organisation des Nations Unies s'est opposé, samedi, à l'adoption d'une déclaration publiée par le Groupe arabe à New York, concernant la récente attaque israélienne contre les lieux saints de la capitale palestinienne, en raison de sa référence au Comité Al-Qods de l'Organisation de la Coopération Islamique et le travail de son président, le roi Mohammed VI.