Les ventes de voitures neuves au Maroc se sont élevées à 175 360 unités au titre de l'année 2021, en hausse de 5,7% par rapport à 2019, a annoncé, jeudi, Adil Bennani, président de l'Association des importateurs de véhicules automobiles au Maroc (AIVAM). Par segment, le nombre des nouvelles immatriculations de véhicules particuliers (VP) s'est établi à 154 123 unités, en progression de 4%, tandis que celui des véhicules utilitaires légers (VUL) s'est situé à 21 237 unités (+20%), a-t-il précisé lors d'une conférence de presse virtuelle consacrée au bilan 2021 et aux perspectives du marché automobile en 2022. La marque Dacia domine toujours le segment des VP, avec une part de marché de 28,6%, soit 44 029 nouvelles immatriculations, suivie de Renault qui a écoulé 20 386 nouvelles unités (part de marché de 13,2%), de Peugeot (12 230 véhicules et part de marché de 7,9%) et de Hyundai (12 008 unités et 7,8% en part de marché). Ce segment a été marqué par la bonne reprise de la marque Kia dont les ventes se sont chiffrées à 4 345 unités, en hausse de 174%, ainsi que la bonne performance de la marque Opel qui a vu ses ventes atteindre 6 964 véhicules (+80%), a fait savoir Adil Bennani. Avec 31,4% de part de marché, le segment des SUV domine les ventes au niveau des véhicules particuliers, tandis que le segment des citadines (26,3% de part de marché) demeure le deuxième principal volume de ventes. Pour ce qui est des véhicules utilitaires légers (VUL), la marque Dongfeng Sokon (DFSK) a augmenté ses ventes de 108% à 4 074 unités, alors que Renault et Ford ont enregistré, respectivement, 3 291 et 2 029 nouvelles immatriculations. S'agissant des ventes des voitures premium, Audi est classée première avec 3 506 unités écoulées en 2021 (+60%), devant BMW avec 3 037 véhicules (+31%) et Mercedes (2 535 en recul de 10%). «Malgré la hausse des ventes en 2021, l'effet rattrapage de l'année 2020 reste limité», a fait remarquer le président de l'AIVAM, ajoutant que la pénurie des semi-conducteurs a empêché le marché d'atteindre son record historique en 2021. Quant aux perspectives de l'année 2022, Adil Bennani a anticipé une croissance allant de 5% à 15%, en fonction de la disponibilité des stocks, notant que la crise des semi-conducteurs n'est pas finie, vu la forte demande des autres secteurs et la persistance de la pandémie.